Couverte d’une sueur froide, la respiration saccadée et son cœur battant si fort qu’on aurait pu croire qu’il allait sortir de sa poitrine, Skye se redressa brusquement de son lit et du pêle-mêle de draps dans lesquels elle était enchevêtrée. Respire, c’était juste un cauchemar… se sermonna-t-elle, ramenant en arrière ses cheveux d’un noir de jais. Juste un foutu cauchemar qui lui retournait les tripes, comme elle en faisait tant depuis l’accident. Enfin accident… Rien de tout cela n’avait été un accident.

Avec un grognement contrarié, Skye s’extirpa de son lit, étira avec une grimace ses muscles endormis et frissonna au contact du parquet froid contre ses pieds nus, mais ne pris pas la peine d’enfiler quoi que ce soit par-dessus son pyjama avant de quitter sa chambre pour descendre au rez-de-chaussée, ni même pour sortir sur le perron de la demeure et s’asseoir sur l’une des marches, rivant son regard sur la propriété qui l’avait vue grandir et qu’elle avait survolée nombre de fois, tout d’abord bien en sécurité avec son père, puis seule. Voilà des semaines, des mois qu’elle était clouée au sol et c’était en train de la rendre littéralement dingue.

Skye tenait beaucoup de son père. Ca avait toujours été le cas, en tout cas pour ce qui était de sa passion pour le Quidditch, son envie de voler toujours plus haut, toujours plus vite, son esprit de compétition et sa détermination. Elle était toutefois beaucoup moins renfermée que son père, plus ouverte. Mais pour ce qui était du Quidditch, ils avaient toujours été sur la même longueur d’ondes et pouvaient passer des heures à parler balai, prévoir leur prochain voyage au bout du monde pour aller assister à un match ou à commenter le dernier qu’ils avaient été voir ensemble, le refaisant des heures durant, commentant chaque action, chaque faute… au grand dam de Davina, la mère de Skye. Elle ne partageait en rien leur passion pour ce sport qu’elle considérait bien trop brutal et dangereux voire stupide. Si elle aimait ses parents, Skye se demandait tout de même parfois comment deux personnes si opposées, aux opinions si différentes pouvaient avoir fini en couple… Et la témérité de sa fille que rien ne semblait pouvoir effrayer n’arrangeait rien. Ce sport que Skye et son père aimaient tant avait fini par faire éclater leur famille, et c’est sans surprise que Skye, peu désireuse de se convertir en jeune femme rangée comme l’aurait voulu sa mère, avait demandé à rester avec son père.

Ca n’avait jamais été dans son tempérament. Rester tranquille devant un bouquin, se trouver un travail sûr, fixe au Ministère ou autre institution du même acabit… Elle mourrait d’ennui, ça n’avait jamais été son truc, et ça avait été clair dès son enfance. Elle aimait l’action, le risque, courrait après le danger sans jamais regarder en arrière ou prendre en compte les conséquences, aimait voyager sans cesse, ne jamais vraiment savoir de quoi serait fait le lendemain, des rêves pleins la tête. Et le plus grand d’entre eux avait toujours été clair dans son esprit : marcher sur les traces de son père et devenir joueuse professionnelle, et pourquoi pas comme lui, mener son équipe à la victoire lors d’une Coupe du Monde. On a toujours le droit de rêver, n’est-ce pas ?

Sur tous les plans, l’éducation de Skye fut source de conflit entre ses parents. Sa mère voulait qu’elle intègre Poudlard, l’école qu’elle-même avait fréquentée et qui contrairement à Durmstrang, n’enseignait pas la magie noire. Son père, lui, voulait la voir intégrer Durmstrang, prétextant que les Mangemorts les plus célèbres et Lord Voldemort lui-même étaient passés par Poudlard, et que, même si lui-même ne la pratiquait pas, apprendre des notions de magie noire dans le cadre de l’école pouvait éviter que les élèves ne se tournent vers ces arts inconnus et mystérieux. Ce fut Skye, avec son caractère bien trempé, qui mit fin aux disputes et trancha en faveur de Durmstrang, où elle effectua ses années d’études. Elle s’efforça d’y maintenir des notes acceptables quoiqu’irrégulières (la théorie et les cours magistraux, ça n’était pas vraiment sa tasse de thé) malgré le temps consacré au Quidditch, pour faire plaisir à sa mère. Et si elle se doute que son nom de famille a du grandement l’aider, elle fut repérée par quelques équipes avant même d’avoir fini ses études. Elle se doutait que son nom de famille avait du aider : Krum, le nom d’un attrapeur connu et reconnu de tous, celui qui n’avait jamais vraiment su abandonner le sport avant d’avoir mené son pays à la victoire, en 2014. Elle fit cependant le choix d’attendre de les avoir terminées avant d’entamer véritablement sa carrière, prenant le temps de vivre son adolescence comme n’importe quelle élève de Durmstrang, pour ne pas avoir un jour le regret d’avoir manqué tout ce qui était pour beaucoup de véritables rites de passage.


Et elle avait intégré une équipe, les Vautours de Vratsa en tant qu’attrapeur. Elle porta leurs couleurs pendant plus d’un an et eu maintes occasions de prouver qu’elle n’était pas juste là parce qu’elle était la Fille de Viktor Krum. Car si elle aimait son père, Skye n’avait jamais voulu être seulement la fille de…. Elle voulait être douée, être la meilleure, et que personne ne puisse jamais lui dire qu’elle n’était là que grâce à son célèbre père, ce qui avait toujours eu une fâcheuse tendance à la mettre hors d’elle.

Repensant à tout cela, Skye soupira. Elle avait eu sa chance, et la jalousie, la peur de l’échec d’un autre la lui avait enlevée, lui avait coupé les ailes et l’avait clouée à terre… L’avait presque tuée. Chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle revoyait la scène comme sur ces écrans dont les Moldus étaient si friands. Le cognard, le choc, et cette chute interminable… Elle ne gardait aucun souvenir de l’impact, ce qui n’était peut être pas plus mal, et priait pour que ceux-ci ne refassent jamais surface – elle en avait déjà assez pour alimenter ses cauchemars. Elle se souvenait seulement d’avoir vu le sol se rapprocher à une vitesse vertigineuse, puis le réveil à l’hôpital, la douleur, la confusion, les disputes de ses parents qu’elle avait fini par mettre dehors dans un accès de colère après que les Médicomages de Sainte Mangouste lui aient annoncé qu’elle avait eu beaucoup de chance, mais qu’ils lui déconseillaient vivement  de reprendre le Quidditch, ne pouvant garantir son état si jamais elle venait à avoir un nouvel accident, quel qu’il soit.

Quelques douleurs persistaient mais à grand renfort de repos et de patience – deux domaines dans lesquels elle était loin d’exceller – elle s’était remise. Physiquement tout au moins. Elle avait l’impression de devenir folle. Les mots des Médicomages résonnaient dans son esprit et elle qui n’avait jamais eu peur de voler, jamais reculé devant rien, avait passé ces dernières semaines déchirée entre l’angoisse et le refus d’abandonner, ce désir de reprendre son envol, de goûter à nouveau à cette liberté, à cette compétition qui lui brûlait les veines. Quand elle rouvrit les paupières, elle se leva brusquement, ignorant le vertige que lui provoqua ce mouvement trop rapide, avant de retourner à l’intérieur. Elle n’abandonnerait pas. Pas sans essayer au moins une fois. Tant pis pour les recommandations de Sainte Mangouste. Depuis quand laissait-elle qui que ce soit dicter sa vie de toute façon ? Depuis quand laissait-elle la peur l’empêcher de vivre ? Depuis quand avait-elle prit l’habitude de se laisser abattre et de baisser les bras ?

Elle se dirigea donc vers la pièce du manoir dans laquelle étaient rangés leurs balais à elle et son père et un air déterminé sur le visage, se saisi du premier qui lui tomba sous la main avant de retourner dehors. Elle avança de quelques mètres, enjamba l’éclair de feu et porta son regard vers le ciel… avant de frapper le sol du pied, son cœur bondissant dans sa poitrine tandis qu’elle prenait de la hauteur…

Dès le lendemain, elle avait annoncé à son père son désir de reprendre le Quidditch, de reprendre tout à zéro et de prouver à tout le monde qu’elle n’était pas un oiseau blessé, échaudé par cet accident qui lui avait presque coûté la vie. Et si aucune équipe ne voulait plus d’elle, elle allait leur montrer qu’ils faisaient une grave erreur et les faire changer d’avis. C’est donc avec cette détermination toute retrouvée qu’elle prit la décision de se remettre en selle, ou plutôt sur son balai, pour pouvoir prendre la direction dès la rentrée suivante de Spinks, une Université dont elle avait entendu parler et qui proposait un cursus sportif qui lui conviendrait parfaitement…

Après maintes épreuves te voilà enfin validé et parmi nous petit membre adoré Si c'est pas la classe. Brefouille. J'aime beaucoup ta petite Skye cette volonté qu'elle a, même après son accident, parfait Je suis heureuse de ta valider pour ce nouveau personnage, puis tu connais la maison

Ci-dessous tu trouveras un petit guide de survie afin de s'intégrer totalement. Puis de toute façon, si une chose te chiffonne, n'hésite pas à envoyer un petit mp à un membre du staff qui se fera un plaisir de venir te répondre. Premièrement, si tu veux avoir pleins de petits liens avec les membres du forum, il te faudra créer ta fiche de lien dans la partie adéquate. Si ton personnage fais partie d'un club, il faudra aussi aller te recenser afin d'être dans la liste, c'est par ici que ça se passe. De même, pour que ton personnage ne dorme pas à la belle étoile sous l'aile d'un dragon, il te faudra mieux venir demander une chambre, qui te sera donner au hasard.

Sinon, n'oublie pas de remplir ton profil évidemment, c'est toujours plus joli et ainsi les autres membres peuvent tout de suite avoir une idée. Essaie que ta signature ne déforme pas le forum aussi

Ensuite, tu as la possibilité de te créer un scénario ou te faire une bande de pote dans la banque de liens. Puis, n'hésite pas à faire connaître le forum en votant sur les tops-sites ou en remontant les sujets bazzart et prd. On compte sur toi pour t'amuser

A très vite.