C'est un bal de princesse. Un mélange de couleurs et de sensations. De bonheur et de joie. Elle regarde avec émerveillement toutes ces grandes dames virevolter dans leurs belles robes. Les chapeaux de couleurs forment d'étranges tâches se mélangeant et se confondant. Hypnotiques. Chaotiques. Elle fixe avec dévotion son paternel, ce grand homme si distingué. Si beau. Il discute avec tous ces sorciers aux allures de princes charmants. Costumes hors de prix. Coiffures impeccables. Elle le regarde nager parmi tous ces chapeaux, offrir sourires et baise-mains à tout va. Elle observe de son perchoir, ses petites jambes flottant dans le vide, entre les rambardes de l'escalier. Elle porte l'une de ses plus belles robes, ses longs cheveux savamment coiffés en un chignon aussi beau que celui de sa mère. Elle a fui ses camarades. Mue par une envie de liberté. Délaissant les sorciers en herbe pour cette marée de chapeaux colorés. Les délaissant pour observer cet homme qu'elle appelle père se mouvoir avec tant d'aisance et de prestance. Elle rêve d'épouser un garçon comme lui. De porter d'aussi jolis chapeaux. D'être aussi belle que sa mère. Aussi intelligente. Virevolter parmi des convives, sourire mielleux aux lèvres. Paroles doucereuses. Manipuler son petit monde, les faire danser du bout de ses doigts. Régner. Régner dans l'ombre. Avec des sourires timides. Des mouvements délicats. Des attentions attendrissantes. Des pardons à peine murmurés. La petite fille qu'elle est ne rêve pas de grandeur sous les projecteurs. L'ombre semble lui convenir comme elle convient si bien à sa mère. À sa famille d'opportunistes. Ses petites ballerines frappent la pierre de l'imposant escalier alors qu'elle descend d'un pas léger. Son sourire pleins d’innocence attire des regards bienveillants. Et elle se fond dans cette marée de chapeaux avec l'aisance effrayante d'un caméléon.

Elle est assise dans les gradins. Fière et droite. Hautaine et méprisante. L'écharpe aux couleurs vert et argent flotte autour d'elle, portée par le vent frais d'hiver. Ses camarades crachent leurs venins perfides sur les gagnants. Accusent. Hurlent à la tricherie. Elle reste stoïque, fixant d'un air dédaigneux qui ose s'approcher d'elle. Elle est toute seule dans son coin, barricadant son cœur. Son humeur. Elle a remarqué les regards moqueurs de ses camarades. Les chuchotements et les œillades. La rumeur qui enfle. Gonfle. Se propage. Elle a entendu des Gryffondor en parler. Se moquer. Alors, elle fait ce que son père lui a toujours appris. Elle reste de marbre. Elle garde la tête droite. Son port altier. Sa prestance de sang-pur. Elle lève le menton face aux regards amusés. Sourit aux remarques désobligeantes. Aux murmures si peu discrets. Elle ne s'abaissera pas à répondre. À alimenter cette rumeur. À la faire grossir de ses propres mots. Égarés. Lancés dans un moment de doute. De colère. Elle est plus intelligente que des murmures de couloir. Plus forte qu'une histoire fabulée. Elle pince ses jolies lèvres roses, regarde droit devant elle. Elle ne voit pas les joueurs. Elle fait semblant. Acte de présence. Acte désespéré pour tuer la rumeur qui enfle trop dangereusement. Ses mains gantées reposent sur ses genoux, serrant avec force le fanion de la maison Serpentard. Elle essaie de se persuader qu'elle n'est pas cette fille dont on peint le tableau. Qu'elle est bien plus que cela. Que certains le savent. Qu'elle est plus que cette jolie fille qui a couché avec un moldu pendant les vacances. Bien plus qu'une rumeur infondée.

Elle tire maladroitement sur sa veste bleue. Sur ses manches qui lui semblent subitement trop courtes. Elle veut cacher ces marques qui ornent sa peau blanche. Elle a l’impression que tout le monde les voit. Qu’on la juge. Qu’on ne fixe que ses bras meurtris. Pourtant, ils passent inaperçus. Cachés sous cette veste qui semble si douce, si couteuse. Cachés par cette bague qu’elle porte depuis quelques jours. Elle lui semble lourde. Lourde de responsabilités. On complimente la taille de la pierre. Le mariage. Le fiancé à la plastique si belle. On lui dit qu’elle a tellement de chance. Que beaucoup tueraient pour être à sa place. Et elle, elle la laisserait bien sa place. Elle ne veut pas épouser Jarvis Nott. Aussi beau soit-il. Elle ne l’aime pas. Elle ne le connait pas. Une vie de mensonge. Elle rêve d’autre chose. Elle rêve d’un autre. Avec un sang moins pur. Avec une renommée moins brillante. Il est moins distingué. Moins mystérieux. Moins cultivé. Il ne connait pas l’étiquette. Il mange avec les doigts. Il parle la bouche pleine. Il lui fait écouter d’étranges musiques moldues. Il se moque d’elle. Il l’aime. Ou elle le croit. Ses doigts fins s’attardent quelques secondes sur ses bleus. Oui, il l’aime. Elle peut encore sentir ses doigts serrer ses poignets. Elle peut encore voir ses larmes de rage. La lueur de jalousie brulant au fond de son regard. Celle meurtrière en entendant l’annonce de ses fiançailles. Fût un temps où elle rêvait d'un Jarvis Nott. D'un prince avec un château, d'enfants d'une grande beauté. Mais la petite Briséis semble avoir disparu. Tuée par la réalité des choses. Les responsabilités.  

Tu ne peux pas l'épouser. Elle se le répète encore, ses yeux fixant avec minutie son fiancé. Elle l'observe de sa place, glissant sur son visage et sa gestuelle. Tentant d'analyser, de le connaitre. Quel sombre secret caches-tu Nott ? Elle a remarqué les sourires faux. Les regards s'échappant. Se voilant. Son indifférence presque perpétuelle. Son manque d’intérêt. Il lui semble trop lisse. Trop parfait. Trop faux. Il ne lui parle pas. Des banalités qu'elle juge trop... banales. Des sujets de conversation faciles. Bêtes et sans intérêts. Est-elle trop insignifiante à ses yeux ? Il la salue vaguement d'un geste du visage. Ne s'arrête jamais pour lui parler. Lui demander comment elle va. Il l’évite. Tout ce qu'elle sait, on le lui a murmuré. De vagues rumeurs provenant de Poudlard. Des histoires étranges. Des mots qu'elle ne peut croire avec certitude. Il est un personnage insaisissable. Mystérieux. Beau. Il attise sa curiosité, son envie d'en savoir plus. Toujours plus. Quel sombre secret caches-tu Nott ? Quel squelette dort dans ton placard ? Mais elle continue de l'observer de loin, de le saluer poliment, de répondre à ses questions. Tentant de déchiffrer l'indéchiffrable.

Après maintes épreuves te voilà enfin validé et parmi nous petit membre adoré Si c'est pas la classe. Brefouille. Je crois que je suis tombée amoureuse de tes descriptions, sans déconner, elles sont parfaites. Globalement, j'ai dévoré ta fiche mais tes descriptions m'ont vraiment trop marquée, j'adore, voilà. J'aime beaucoup ton interprétation de Briséis en fait, c'était un peu comme ça que j'imaginais le scénario donc forcément, je suis conquise. Bon jeu à toi du coup, j'ai hâte de lire tes rps avec le Nott.

Ci-dessous tu trouveras un petit guide de survie afin de s'intégrer totalement. Puis de toute façon, si une chose te chiffonne, n'hésite pas à envoyer un petit mp à un membre du staff qui se fera un plaisir de venir te répondre. Premièrement, si tu veux avoir pleins de petits liens avec les membres du forum, il te faudra créer ta fiche de lien dans la partie adéquate. Si ton personnage fais partie d'un club, il faudra aussi aller te recenser afin d'être dans la liste, c'est par ici que ça se passe. De même, pour que ton personnage ne dorme pas à la belle étoile sous l'aile d'un dragon, il te faudra mieux venir demander une chambre, qui te sera donner au hasard.

Sinon, n'oublie pas de remplir ton profil évidemment, c'est toujours plus joli et ainsi les autres membres peuvent tout de suite avoir une idée. Essaie que ta signature ne déforme pas le forum aussi

Ensuite, tu as la possibilité de te créer un scénario ou te faire une bande de pote dans la banque de liens. Puis, n'hésite pas à faire connaître le forum en votant sur les tops-sites ou en remontant les sujets bazzart et prd. On compte sur toi pour t'amuser

A très vite.