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 where do the wild things go ? (arès)

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CURSUS POLITIQUE
Arabella Yaxley
Arabella Yaxley

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MessageSujet: where do the wild things go ? (arès)   where do the wild things go ? (arès) EmptyLun 2 Fév - 10:12

WHERE DO THE WILD THINGS G.O ?
W/ ARÈS

a lot of memories... ✻✻✻
T'as mal à la tête, Bella. Une insupportable migraine, une insurmontable douleur. T'es fatiguée, crevée, mais plus que tout, tu t'ennuies. T'as envie de voir des gens, aujourd'hui, mais étant donné que tu sais pas vraiment où les trouver, tu vas sortir. Te balader. Respirer l'air frais. Tu dégaines ton regard d'acier pour observer ta chambre. T'es seule, tu ne sais pas où sont les deux autres. Oh. Au pire. Elles pointeront bien le bout de leur nez avant la fin de la journée. Tu fermes la porte à clé, et te déshabilles. En sous-vêtements dans ta chambre, tu cherches comment te fringuer. C'est important, pour toi. Ça l'a toujours été. Soudain, comme si un jet de lumière t'avait illuminé l'esprit, tu trouves. Un sourire fleurit sur tes lèvres, t'aimes bien réussir. Tu enfiles des collants noirs, une salopette "short" en jean délavé, un immense gilet, une écharpe grise, et tes bottines favorites. Tu attaches tes cheveux dans une tresse rapide, te remets du rouge à lèvres, te contemples, fais une moue appréciative et, finalement, sors de la chambre 101. Adieu, les quartiers de Spinks, bonjour le renouveau.
L'air pur.
La nature.
Où les gens se pressent, rient, s'admirent. Où les gens se rencontrent, se haïssent, deviennent amis. Mais tu n'veux pas rester avec cette marrée humaine de monde. En la traversant, tu t'autorises à sourire brièvement à quelques sangs-purs, tu contemples hautainement des cons qui, un jour, se sont moqués de toi, tu repenses à tout ce qui a changé depuis Poudlard. Tu n'sais pourquoi, tu n'sais comment, mais soudain, la nostalgie se glisse dans tes veines. C'est vilain, la nostalgie. C'est dur, ça claque. C'est terriblement vrai, et c'est ça qui fait le plus mal. T'es nostalgique des jours heureux, Billie. Nostalgique de la lointaine époque où t'avais aucun problème. Nostalgique du climat silencieux qui régnait sur la maison Yaxley. Nostalgique de cette période où tu te sentais aimée, de cette autre période où tu t'étais autorisée à aimer. Nostalgique de ton innocence qui même si elle n'avait pas duré très longtemps, elle t'avait tout de même marqué à jamais.
Tu trébuches à moitié sur une branche au sol, tu grognes, et regardes les alentours. Personne ne t'a vue. Tant mieux, t'as une réputation à préserver, et tu n'as pas envie qu'elle soit détruite par une stupide branche. T'attrapes ta baguette et lances un sort. Le bout de bois s'enflamme, se consume, et disparait. Comme la vie. Drôle de comparaison. Tes pas t'ont guidé jusqu'à la falaise et qu'elle n'est pas ta surprise lorsque tu vois que quelqu'un s'y trouve déjà. Une jolie brune est assise dans un coin. Tu ne la connais que trop bien. Ta Arès est là, devant toi, et tu crevais d'envie de la voir. Le destin est gentil, aujourd'hui. Alors, tu te racles la gorge et, d'une voix joyeuse, tu lui lances un petit : « Heyyyy ! »

✻✻✻
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Arès L-R. Nott
Arès L-R. Nott

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MessageSujet: Re: where do the wild things go ? (arès)   where do the wild things go ? (arès) EmptyJeu 5 Fév - 11:13


 

VIDE AUPRÈS DU VIDE

 


 

La brise hivernale ne cesse inlassablement de s'immiscer entre les couches superficielles de vêtements. elle se faufile, se glisse habilement jusqu'à frôler tes grains de peau. la fraîcheur t'englobe, si violemment qu'elle te pétrifie d'avantage sur ce rebord de la falaise.  tes jambes se balancent, comme insouciante de ce froid glacé qui ne cesse de t'englober. tu n'as pas froid, pas assez froid pour abandonner ce recoin de liberté. t'es pas censée être là, t'es pas censée avoir quelques minutes de répit , et pourtant t'es là. à balancer insoucieusement tes jambes dans le vide, à frôler du bout de tes doigts cette poussière qui recouvre les rochers. ça s’effrite avec le temps, ça se consume comme les mensonges viennent à consumer ta vie. et puis, les traces de poussières se font emporter par le vent. ainsi va la vie. tes prunelles balayent l'horizon, un vaste étendu sans-fin , sans-frontières, sans-barrières qui te donne l'illusion d'être à l'autre bout du monde. d'être loin, assez loin pour être intouchable. pour n'être qu'arès. arès, sans le Nott. des espérances, des espoirs qui se meurent et s'échouent à tes pieds. là-bas, en contre-bas de cette falaise ne cesse de dégringoler tes rêves. un à un. ils naissent à l'horizon, t'offrent des sourires et puis retombent aussi-vite. un soupir brave machinalement tes lèvres à cette pensée, parce que même si tu connais la fin, tu ne peux t'empêcher de revenir indéfiniment t'attarder sur ces rochers vertigineux. sur ces falaises qui surplombent ce monde. celui que tu tentes inlassablement de dompter, en vain. Et, perchée sur les hauteurs tu ne peux t'empêcher de croire l'espace d'un instant que tout est encore possible, que le monde est à ta portée. c'est pour ça que t'es là. pour l'espoir qui renait de ces rochers ancestrals. à croire que tu puises ton énergie en eux. « Heyyyy ! » t'as l'impression qu'un éboulement de roches vient de s'abbattre sur toi. plongée dans tes pensées, et tes rêves qui tombent , tu n'es pas en mesure de reconnaître automatiquement l'auteur de cette voix enjouée. de cette voix qui encore inconnue ne peut t'empêcher de sortir tes crocs. alors, machinalement tes traits se creusent automatiquement pour envoyer valser un être indésirable, indésiré. tu tournes la tête, détourne tes prunelles du paysage et les mots viennent instinctivement se bloquer dans ta gorge. tu te sens bête, si bête qu'un léger rictus vient s'échapper entre tes lèvres. t'aurais dû t'en douter.  « Bella...  » s'ensuit un sourire. pas celui que tu livres au grés de tes besoins à ces idiots qu'ils t'arrivent de devoir côtoyer, mais un véritable sourire. celui que tu gardes précieusement pour elle, et ton aîné.  



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Arabella Yaxley
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MessageSujet: Re: where do the wild things go ? (arès)   where do the wild things go ? (arès) EmptyLun 9 Fév - 11:40

WHERE DO THE WILD THINGS GO ?
W/ ARÈS

a lot of memories... ✻✻✻
Tu la vois, au loin, douce silhouette dans cet hiver glacial. Ses cheveux noirs, couleur ébène, se balancent au rythme du vent. Du vent qui bat, qui s'abat inlassablement sur la terre d'Aberdeen. Tu fermes les yeux, inspires. Tu t'autorises à respirer, Billie, parce que parfois, il faut savoir saisir sa chance. Attraper au vol une opportunité et ne plus jamais la laisser s'en aller. Tu t'autorises à respirer, Billie, parce que tu as devant toi une personne que tu connais. Une personne en qui tu as confiance et, pour finir, une des rares personnes avec lesquelles tu es la vraie Arabella Yaxyley. Tu n'es pas surfaite, avec Arès. T'es toujours aussi chiante, toujours énervante, mais tu dis des trucs drôles. Tu peux raconter ta vie sans craindre d'être prise de haut. Ça fait du bien, ce genre de chose. Parce qu'on vit dans un drôle de monde, vous savez. Un monde rempli d'alliances en tout genre où chacun doit choisir un camp. Le bien ou le mal. Le blanc ou le noir. Les gentils ou les méchants. Et de par ton nom de famille, Bella, t'as tout de suite été répartie dans la seconde catégorie. Comme ça. Sans qu'on te consulte avant. C'est bien la vie ça, elle arrive sans prévenir. Elle ne toque pas, ne se fait pas annoncer. Et puis elle débarque, tranquillement, sans aucunement se soucier des répercussions. Chienne de vie. Mais dans ton enfance, Billie, coincée chez les serpents, tu as découvert Arès. La belle. La maléfique. Tu l'as prise sous ton aile et tu ne l'as plus jamais lâchée. Vous volez ensemble, désormais. Au gré du vent - comme quoi, le vent revient toujours dans la conversation. « Bella... » Elle sourit. Elle est jolie quand elle sourit. Alors tu lui souris aussi. Tu t'approches d'elle sans rien dire, et tu t'assois à ses côtés. Tes jambes pendent dans le vide. Tu les balances. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Tu n'as pas peur, tu n'as plus peur, on t'a appris il y a bien longtemps à ne plus avoir peur de ces choses-là. C'est trop futile, le vide, pour qu'on ne s'en soucie. Vous me direz, tu n'as jamais été vraiment d'accord avec ça. Le vide n'est pas futile, il est mortel. Et dangereusement attrayant. « T'as jamais peur de rien, toi... » Tu ris doucement, comme pour toi même. Tu tripotes le bout de ta tresse, parce que ton fichu tic à la vie dure et que tes cheveux seront toujours le terrain de jeu favori de tes doigts. « Enfin, j'en oublierai les politesses... Comment tu vas ? » Tu te tournes vers elle, défiant les limites de la gravité, et tu lui aplatis un épi sur la tête. Ce genre de truc, ça peut vite te stresser.
✻✻✻
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Arès L-R. Nott
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MessageSujet: Re: where do the wild things go ? (arès)   where do the wild things go ? (arès) EmptyLun 9 Fév - 13:20



VIDE AUPRÈS DU VIDE




Tes prunelles l'observent. détaillent inconsciemment cette silhouette et ces traits qui te sont si familiers.sa crinière de feu, comme tu aimes si bien l'appelé se laisse emportée par la brise hivernale. elle flotte, s'attarde parfois en suspension pour revenir ensuite se reposer le long de son dos. elle est belle ta bella. elle l'a toujours été en réalité. et si les années s'écoulent autour de vous, votre relation semble quant-à-elle perdurer à travers le temps. se fortifie même parfois au gré de diverses petites situations. elle était ton modèle avant d'être ton alliée. une précieuse amie. celle qui n'a jamais cessé de te soutenir à travers les années. alors ton sourire se meurt sur ton visage, se fige au prés d'elle. une jolie marque d'affection qui trône sur tes lèvres. c'est rare, si rare que ce geste creuse des fossettes insoupçonnées sur ton visage de porcelaine. des traits inconnus, indévoilés, qu'on ne peut observer au grand jour. pourtant les fossettes sont belles et bien là. à se révèler parfois, quand la crinière de feu vient égayer ton quotidien. ce même et unique futile quotidien qui te pèse parfois. « T'as jamais peur de rien, toi... » ses paroles s'égarent jusqu'à toi, s'immiscent quelques instants en ton esprit avant de te menacer d'un rictus. l'ironie de cette remarque ne peut qu'élargir d'avantage ce fin sourire qui trônait sur tes lèvres rosées. Arabella, l'insouciante demoiselle qui souligne ta propre insouciance. c'est comique, amusant même. si bien que tu pourrais à cet instant précis lui répèter et lui adresser la même remarque. vous êtes deux, encore. à vous pencher d'avantage prés du vide, à jouer avec cette hauteur qui vous plait temps. « Enfin, j'en oublierai les politesses... Comment tu vas ? » politesse ou futilité quotidienne, la nuance est si subtile qu'elle te fait souvent hésiter. peut-être même que t'ignores ce qu'est réellement la définition même d'un "ça va". des mots, de vulgaires mots qui ne reflètent que trés rarement la réalité. alors, ton visage dérive à l'horizon et tes yeux viennent s'accrocher à un point imaginaire. une couleur, jolie-tâche à travers le paysage qui te permet de ne pas t'attarder sur tes pensées. « J'ai cessé de craindre les futilités, j'ai eu un bon professeur  » t'entends par là qu'elle fut un bon modèle, une bonne image à suivre qui t'as permis de devenir plus forte que tu ne l'étais autrefois. t'as appris à voir au delà des choses, au delà de ce qu'elles laissent percevoir. le vide, n'est plus rien. deux minutes de silence, et ton évasion te ramène vers ce visage familier que tu apprécies temps. t'as beau être évasive, là sans être là, t'es heureuse qu'elle soit au prés de toi. « mieux, maintenant que tu es là. même si mes cheveux appréhendent déjà les indénombrables retouches que tu risques de leur accorder. le vent ne cesse de les emmêler.. ils veulent que je te fuis, mais j'ai bien l'impression que je n'irais pas bien loin avant que tu ne me rattrape. » une petite taquinerie et ton sourire perdure un peu plus longtemps.



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MessageSujet: Re: where do the wild things go ? (arès)   where do the wild things go ? (arès) EmptyJeu 12 Fév - 11:08

WHERE DO THE WILD THINGS GO ?
W/ ARÈS

a lot of memories... ✻✻✻
« J'ai cessé de craindre les futilités, j'ai eu un bon professeur. » Tu souris malgré toi. T'aurais bien aimé te retenir, garder un air impassible, pour honorer le titre qu'elle vient de te donner. Tu sais qu'elle parle de toi, tu le sens au ton de sa voix. Et ça t'fait plaisir qu'elle te voie comme un professeur. Professeur Yaxyley. Ouais, t'aurais aimé. C'est qu'aussi, t'aimes bien qu'on t'obéisse. T'aimes te sentir plus forte. Être faible est ton talon d'Achille, ta plus grande peur. Ton père ne te l'a que trop répété : lève la tête, et sois fière, sois meilleure que les autres. Ça marche comme ça chez toi. On domine pour ne pas être dominé. On chasse pour ne pas être chassé. On tue pour ne pas être tué. Et t'es habituée, Bella, t'es habituée par le temps, habituée par l'habitude, habituée à être au dessus des autres. C'est ton côté dédaigneux qui ressort. Il ne reste jamais enfoui très longtemps celui-là. Billie la reine, Billie en porcelaine. T'aimes te sentir forte. Parfois, ton con de paternel ose lâcher du bout des lèvres une remarque sexiste. Et si t'as appris à te taire, Bella, tu ne te tais jamais dans ces cas-là. Tu n'supportes pas qu'on insulte les femmes. Tu cites des femmes fortes, qui ont accompli de grandes choses. Tu cites l'égalité entre les sexes. T'as beau avoir la haine envers certaines personnes à cause de leur sang, tu n'peux pas supporter le machisme. Le sexisme. Ce genre de choses. T'es une femme, toi. T'es une femme et t'en es fière. Et lorsque tu te tournes vers Arès et que tu vois ce petit bout d'femme, si belle, si forte, tu te sens nouvelle. « Les bons professeurs font les bons élèves... » réponds-tu d'un ton claquant. Pas vraiment méchant, subtilement Yaxley. Subtilement toi, abjectement vrai. Au diable les participes présents, parlons plutôt de l'instant. Tu contemples l'envers de la falaise, la face cachée de la médaille. C'est terriblement beau d'être assis ici, tellement revigorant de respirer l'air frai. Tu t'sens nouvelle, tu te sens rebelle. Tu es nature. Tu es sauvage. Bienvenue dans le monde des libertés, Arabella Yaxyley, profite bien de ton séjour. « Mieux, maintenant que tu es là. Même si mes cheveux appréhendent déjà les indénombrables retouches que tu risques de leur accorder. Le vent ne cesse de les emmêler.. ils veulent que je te fuis, mais j'ai bien l'impression que je n'irais pas bien loin avant que tu ne me rattrape. » Tu ricanes. Elle a eu un bon professeur, en effet. On dirait toi, parfois. On dirait toi et quelque part dans ton cœur, ça te fait une sorte de sensation chaude. Ça t'fait du bien, ça t'fait plaisir. Tu retiens silencieusement sa phrase dans un coin de ta tête. Elle est joliment sortie. Tu retiens pour un moment prochain, opportun. « Je te rattraperai toujours, Arès. Tu l'sais, pas vrai ? » Tu secoues la tête, faudrait pas que tu te laisses aller aux sentiments. Mais c'est pas d'ta faute. Tu tiens vraiment à cette fille. Vraiment beaucoup. « En effet ouais, le vent est notre ennemi. Mais tu verras, je vaincrais ahaha. À deux, on est invincible ! » Vous êtes plus fortes, vous êtes les meilleures. Vous êtes uniques, à deux. Vous êtes réelles, moqueuses, mystérieuses.
Et paf.
Tu replaces une mèche brune derrière son oreille.
✻✻✻
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