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 and you hold so tightly (bella)

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Hadès Lestrange
Hadès Lestrange

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MessageSujet: and you hold so tightly (bella)   and you hold so tightly (bella) EmptyMar 10 Fév - 1:21


« tu seras dominant ou noyé »
Tu s'ras amère, trop sévère, malheureux toujours en colère, méprisable, imbuvable, égoïste, insupportable. Tu s'ras ce qu'on te dit, tu discutes pas, ici bas c'est comme ça, t'as compris l'jeu ptit merdeux ? C'est la roulette tu choisis pas.


Et si la vie n'était qu'un triste combat à la recherche du bon chemin à emprunter pour notre propre personne ? Et si l'existence, éphémère fragment de poussière, n'était rien d'autre qu'une misérable hésitation, un choix à prendre, une décision qui tombe ? Une drôle de philosophie traverse l'esprit de certains, dont celui de ce terrible Lestrange qui aime entendre parler de lui. Hadès n'est ni un poète ni un scientifique. Il a la notion du temps, de l'argent, de la stratégie aussi. Et puis, il y a la notion de l'esprit, qu'il semble contrôler à la perfection. Observer la nature humaine, et tout ce qui tourne autour de ces étranges attitudes, sentiments, défaillances, est devenu son quotidien. Il se plaît à porter de l'attention à tous les plus infimes détails qui pourraient trahir quelqu'un. C'en est presque devenu un art. Décoder l'humain, comprendre à travers ses gestes et ses paroles ce qu'il peut ressentir au plus profond de lui, trouver la vérité dans ses actes, et ses réactions face aux conséquences. On pourrait presque croire qu'on lui a enseigné cette manière de vivre. Et pourtant, c'est bien dans son infinie intelligence qu'Hadès a réussi à trouver cette force, qu'il considère comme un don, et qui l'aide à se hisser progressivement vers les hauteurs sociales, vers un sommet sorcier tant espéré, tant rêvé. Drôle d'ironie. Hadès Lestrange, celui qui semble avoir perdu toute humanité en lui. Celui qui se revendique lui-même comme le monstre enseveli dans les noirceurs d'une magie sombre, celui qui mord et qui hurle, celui dont les battements de son cœur rythme sa haine. L'animal. Le roi de feu, le prince des glaces. La bombe explosive. Le destructeur. Quelle étrange plaisanterie que son soit disant don. Une pareille horreur possède-t-elle encore assez de ressources vivantes, de ressources humaines, pour comprendre quelqu'un d'autre que lui-même ? Prisonnier d'un égoïsme malsain, on le croit enfoncé sous des kilomètres de défauts qui tourmentent son âme, et ce n'est pas totalement faux. Peut-être reste-t-il encore cette lueur d'espoir. Une once de bonté. L'intelligence et sa drôle de loyauté la maintiennent ardente, cette flamme presque éteinte, au plus profond de son coeur. Pour Oberyn, pour Tessa. Pour Chiara, aussi, un peu. Peut-être même pour Arabella.
Caché derrière cette sculpture, il observe la scène attentivement, un sourire mesquin logé aux coins des lèvres. Personne ne semble l'avoir remarqué, terré dans la pénombre, guettant sa proie silencieusement, à la manière d'un serpent. Il a les yeux plissés, les bras croisés sur sa poitrine. Le spectacle est jouissant, et voir ces deux groupes se lancer des poignards avec les yeux lui procure un peu de divertissement, dans cette journée qui commençait bien trop mal, après s'être disputé avec sa sœur aimée. Ça ne durera pas, une simple péripétie comme il en arrive tous les jours. Et puis, Hadès n'a jamais été du genre à s'inquiéter, surtout lorsqu'il s'agit d'Oberyn. Ils sont plus unis que des jumeaux sûrement, et rien ne peut les séparer. A la vie, à la mort. Aujourd'hui, elle est sûrement la seule personne pour qui il serait prêt à donner sa vie. Sa plus grosse faiblesse, certes, mais sa plus fidèle alliée. Et cette puissance... Rien n'a d'égale que la force morale, physique et magique que celle d'Oberyn. Oh non, pour rien au monde il ne voudrait la perdre. Et il sait que cela n'arrivera jamais, que seule la mort pourrait les séparer. Alors, cette petite querelle ne l'effraie guère. Voir ce groupe de sang-pur terroriser un infâme né-moldu de l'université est de bien meilleur gout. Il serait presque à se frotter les mains, attendant le bon moment pour faire son entrer dans l'arène. Et alors, tout exploserait. Mais aujourd'hui, il a bien d'autres idées en tête. Arabella. Elle est là, elle est toujours là. Depuis quelques temps, Hadès la regarde, l'observe. Cette fille l'intrigue, comme elle l'énerve au plus haut point. Il a compris son petit jeu. Et il est peut-être bien le seul. C'est évident, pourtant. Elle ne parle pas beaucoup, alors que ses amis semblent bien s'amuser, à cracher des insultes, à aboyer comme des chiens. Ils ont ces sourires d'idiots sur les lèvres, ces sourires de sultans, ces sourires grossiers et vulgaires. Les gens comme eux n'intéressent pas Hadès. Des connards parmi les connards. Rien de bien utile pour une potentielle armée. Ses connards à lui auront l'âme complètement anéantie. Plus rien à perdre, tout à gagner. Prêts à succomber au plus profond des gouffres de la noirceur de la magie. Et alors, il deviendrait invincible.
Le show est terminé, ça n'aura pas duré bien longtemps. Dommage, Hadès se serait un peu amusé à les voir s'entretuer moralement. La destruction est son élément, la guerre sa force. Il est né pour conquérir, pour causer la perte de ses opposants, pour détruire ceux qui osent se dresser contre lui. Plus maléfique encore que ses parents, et que ses ancêtres, Hadès semble être un cauchemar vivant, et les mots ne sont pas assez forts pour décrire la présence inquiétante et terriblement dangereuse qu'il dégage. Il ne s'abaisse pas à ce genre de jeux minables. Ce n'est pas un pion dans l’échiquier. Il est le roi, et toute sa cour le protège ; rien ne peut l'atteindre. Il s'approche, applaudissant légèrement. Il ne reste plus qu'Arabella, dans la cour intérieure, qui semble vouloir retrouver un semblant de sérénité en s'armant d'une courte solitude. Mais Hadès n'est jamais bien loin. Il rit un peu, s'assoie sur un banc et plante son regard dans celui d'Arabella. La transperce de ses pupilles. Lui fait passer le message que non, il n'est pas là pour rire. Puis, il rit à nouveau. Un rire franc et cruel. Un rire qui fait mal. Il voit qu'elle ne comprend pas, et ça le fait sourire doucement. « Allons, tu ne penses quand même pas que j'allais croire à tout ton cirque ? » Il lui sourie méchamment, change de position et croise les jambes. Il se souvient encore des moments qu'ils passaient ensemble, à Poudlard. Ils étaient amis, oui. Enfin, dans la vision « d'amis » de Hadès. Ils se disputaient souvent, aussi. Mais c'est cette insolence, cette répartie, cette fourbe, qui attirait tant Hadès. Peut-être qu'il avait aimé Arabella, il n'en sait trop rien. C'est bien la seule situation dans laquelle Hadès ne comprend plus, ne contrôle plus ; quand il aime. « Il va sérieusement falloir que tu penses à arrêter de fréquenter ces sang-impurs, tu deviens bien trop tolérante. » Il se lève, s'éloigne de quelques pas avec les mains dans le dos. Son ton est grave, sévère. S'il se montre si distant, c'est parce qu'il ne veut pas qu'Arabella pense qu'il tient réellement à elle. Au fond, c'est vrai qu'il veut la voir de son côté. Parce qu'elle mérite de vaincre, elle mérite de faire parti des gagnants, des conquérants. Qu'elle ne s'abaisse dont pas à ce niveau trop longtemps. C'est la confiance d'Hadès, l'espoir qu'il voit en elle, qui serait mis en jeu. « Où est donc passée la vilaine fille d'antan ? » Il se retourne brusquement, et ses lèvres se fendent en un sourire maléfique. Il est sûr de lui. Mais au fond, il doute beaucoup de la loyauté d'Arabella quant à leurs idéologies.
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CURSUS POLITIQUE
Arabella Yaxley
Arabella Yaxley

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MessageSujet: Re: and you hold so tightly (bella)   and you hold so tightly (bella) EmptyDim 15 Fév - 13:24

AND YOU HOLD SO TIGHTLY
W/ HADÈS

you've got the music in you, don't you ? ✻✻✻
Ils aboient. On dirait des montres, des chiens. On dirait des cons. On dirait les mêmes cons qui t'ont élevée et qui ont élevé tes pairs. Ceux qui prônent que les sangs impurs sont des moins que rien, ceux qui jugent que le statut du sang peut tout changer. Ça te fait peur, Bella, de te dire que t'es comme eux. T'es leur semblable, leur amie. T'es celle qui crache toujours le mot de la fin, celle vers qui on lance des yeux ignorants et qui est la plus vipère des vipères. T'es celle qui a des cheveux de feu, t'es l'aînée des Yaxley, et t'as pas mal de responsabilité. Ta responsabilité, c'est d'être un pion. Un mouton parmi d'autres moutons. Une ombre silencieuse, vicieuse, qui acquiesce aux pires injures. Mais toi t'es bien plus que ça, et ils le savent. C'est pour ça que t'es la pire, au fond. Parce que t'es totalement différente, tu sais mieux mentir que n'importe qui. Devant tes parents, tu la fermes, tu souris méchamment et dis « oui » à tout ce qu'ils disent. Mais à Spinks, tu te lâches. Et t'ouvres ta gueule. C'est que t'as une grande gueule, aussi, Billie. Une fois que t'es lancée, c'est dur de te faire taire. Ouais, c'est bien ça, tu ne te tais jamais. C'est justement parce qu'on t'a appris à te taire que tu ne sais pas la fermer. T'as tellement encaissé, enfant, que maintenant tu laisses tout exploser. Tu deviens un lion. Une lionne. Un animal. Le roi de la jungle parmi les autres rois. Tout le monde sait bien, à l'université, qu'il ne faut pas se frotter à Arabella Yaxley, la sang-pur aux cheveux rouges et au énormes chaussures noires. La sang-pur qui semblerait différente mais qui ne l'est pas tellement. Drôle de description mais tu t'en contentes largement. Au moins, ça parle de toi. Et Merlin sait que tu aimes qu'on parle de toi. Est-ce que c'est mal, d'aimer ça ? C'est mal d'aimer être mal-aimée ? Parce que t'aimes qu'on ait peur de toi. T'aimes qu'on baisse les yeux sur ton passage. T'aimes te dire que les gens pensent que t'es féroce. Que les gens pensent que t'es une méchante. Et au fond, on va pas s'mentir, tu peux prétendre être différente, tu peux avoir un avis divergent quant au procès, t'es pas une gentille. Tu ne seras jamais une gentille. Tu resteras une méchante, ne serait-ce que parce que tu t'appelles Yaxley. Et ne serait-ce que parce que tu t'appelles Yaxley, tu prends un certain plaisir à traumatiser des nés-moldus. Et lorsque tes "potes" aboient, tu aboies avec eux. Vous aboyez en coeur. Ça forme un drôle d'orchestre. Et vous êtes en ce moment-même en train d'aboyer tous ensemble. C'est parfaitement organisé. Et toi, t'es au fond, tu guettes les moindres réactions, tu regardes les gens autour de toi, tu regardes les gens devant toi. Ceux qui persécutent, ceux qui sont persécutés, et ceux qui passent à côté sans rien dire. Ça aussi, ça te tue. Ça te fait rire. Ça t'horrifie... Tous ces gentils, ceux qui ont un sang souillé et qui se revendiquent être contre toute violence mais qui passent à côté sans rien dire c'est quelque chose qui t'a toujours perturbé. Pourquoi, si on est convaincu que des gens font des choses mauvaises, on passe notre chemin sans intervenir ? Pourquoi est-ce que personne n'aide le né-Moldu que vous harcelez en ce moment ? Ça vous arrange bien, à vous, et toi ça te fait encore plus détester les gens. Quelle belle bande d'hypocrites ils font, les gentils. Non, vraiment, ça ne doit pas être drôle d'être un gentil. Au moins, quand on est méchant, on ne s'ennuie jamais. Par exemple, toi, tu ne t'ennuies pas. « Et puis bouge-toi, putain. Fais quelque chose ! On sait bien que t'es con, on sait bien que t'es anormal et que tu n'aurais jamais dû être un sorcier, mais ça ne t'empêche pas de répondre, non ? » Tu craches par terre, avec toute la finesse dont tu es capable. C'est pas très girly, comme comportement, mais c'est pas comme si t'en avais grand chose à faire. T'as un langage fleuri et parfois tu craches par terre. Voilà. C'est la vie. « Mais dégage, petit con ! Saleté de sang impur, t'as même pas d'honneur, en fait... T'as vraiment rien, t'es vraiment rien ! » On dit que les mots peuvent faire plus mal que les gestes, et tu crois sincèrement que c'est vrai. Et quand tu vois le gosse (parce qu'il ressemble à un gosse maintenant qu'il s'est fait mettre en pièce) qui s'éloigne avec un air brisé sur le visage, quand tu vois les autres sangs purs qui ricanent bêtement et qui s'en vont, tu n'sais soudainement plus pourquoi tu fais ça. Pourquoi t'es cruelle. Pourquoi tu devrais blâmer quelqu'un à cause de son sang. Tu sais bien que c'est infâme les Moldus avec des pouvoirs magiques, mais ils n'y peuvent pas grand chose, pas vrai ? C'est comme si quelqu'un te détestait parce que tu fais du 38, c'est totalement con, tu n'y peux rien. Alors tu ne t'éloignes pas avec les autres, tu restes sur place. Tu réfléchis toujours mieux quand tu es seule. Et là, t'as besoin de réfléchir : pourquoi fais-tu ça ? Rien n'est pareil, depuis l'annonce du procès, tu commences à douter. D'habitude, tu aurais enfoncé les gars du début à la fin. Mais aujourd'hui, tu n'as parlé qu'à la fin. Et du bout des lèvres.
Soudain, des applaudissements retentissent. Tu ne t'y attendais pas, mais tu ne laisses absolument rien paraître. Hadès vient s'assoir sur un banc, rit, et commence à parler. Les emmerdes arrivent, Billie, prépare toi. « Allons, tu ne penses quand même pas que j'allais croire à tout ton cirque ? » Tu toussotes, penches la tête sur le côté. De quoi est-ce qu'il parle ? Nonchalamment, histoire de le faire un peu patienter, tu t'appuies contre un mur, sors ton paquet de clope, l'ouvres, sors une cigarette, l'allumes. C'était la dernière. Fais chier. Tu prends une bouffée, et réponds finalement : « D'quoi tu parles ? De quel cirque parle-t-on ? Ma vie, la tienne, ou le fait que tu m'espionnes derrière une statue ? » Ouais, t'as parfaitement vu d'où il est sorti et t'es assez intelligente pour avoir compris qu'il avait entendu toute la conversation. Mais sa question, tu ne la comprends vraiment pas. « Il va sérieusement falloir que tu penses à arrêter de fréquenter ces sang-impurs, tu deviens bien trop tolérante. » Oh, c'est donc de ça qu'il s'agit. Tu ricanes, prends une nouvelle bouffée de cigarette, entortilles une mèche rouge dans ton index porcelaine. « J'pensais pas franchement être un exemple de tolérance. Mais c'est vrai que si on prend tous exemple sur toi, on est quand même dans la merde. » Voilà, et ça c'est dit. Et t'es comme ça, Billie, Hadès le sait. Tu dis ce que t'as envie de dire, et tu n'réfléchis pas avant. T'as pas aimé son ton, et tu lui as fait comprendre. C'est pas un gars avec qui faut se frotter, Hadès, mais t'as pas peur de lui. T'as jamais eu peur de lui. T'es une battante, Bella, et tu as horreur de perdre. Surtout ne jamais perdre. « Où est donc passée la vilaine fille d'antan ? » Où veut-il en venir ? « Elle est toujours là, elle n'est jamais partie. Elle a juste grandi. » T'aimes pas son sourire, il ne présage rien de bon. Alors tu souris en retour et laisse la nicotine envahir ton corps.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.

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Hadès Lestrange
Hadès Lestrange

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MessageSujet: Re: and you hold so tightly (bella)   and you hold so tightly (bella) EmptyDim 15 Fév - 23:07


« tu seras dominant ou noyé »
Tu s'ras amère, trop sévère, malheureux toujours en colère, méprisable, imbuvable, égoïste, insupportable. Tu s'ras ce qu'on te dit, tu discutes pas, ici bas c'est comme ça, t'as compris l'jeu ptit merdeux ? C'est la roulette tu choisis pas.


Hadès a toujours été ce genre de garçon qui comprend toujours tout, et très vite. Ou du moins, ce qu'il a envie de comprendre. Car tout le monde le sait également, mais Hadès est quelqu'un de très têtu, et enfermé dans ces idées qu'il forge depuis la nuit des temps, il semble impossible de le raisonner, tant il est persuadé d'avoir raison, notamment sur le sujet de l'extermination de la race moldue, et l'isolement des sorciers de sang-impur par la même occasion. Depuis quand lui vient cette haine d'un être dépourvu de magie, ou du moins, dont la magie ne coule pas depuis des générations dans ses veines, sans impuretés, sans erreurs qui seraient venues la souiller ? En y réfléchissant, c'est un peu vieux jeu, au final. S'attacher à une tradition vieille de plus de mille ans, s'y cramponner comme si c'était tout ce qui lui restait. Sûrement y avait-il eu son éducation qui y jouait aussi, un peu. Même si au fond, Hadès n'a jamais été complètement d'accord avec les dires de ses parents, avec cette adulation absurde de ce grand mage noir qui n'a pourtant réussi une seule chose ; l'échec. Voldemort a échoué là où Hadès est persuadé qu'il réussira. Et, se sentant bien supérieur au Seigneur des Ténêbres, bien plus déterminé, bien plus doué, il le sent, il le sait ; il vaincra, seul ou accompagné, peu lui importe. A partir du moment qu'il a Sansa, tout lui va. Et puis, Hadès n'a besoin de personne. Hadès, depuis tout ce temps, a réussi à s'accoutumer de cette misérable solitude face à sa philosophie, face à cette manière de penser qu'il semble être le seul, hormis sa soeur aimée, naturellement, à comprendre. Ne connaissent-ils donc pas l'ambition, la soif de pouvoir, de renommée, la soif de réussir, de vaincre, de gagner, qu'importent les conséquences ? N'ont-ils donc jamais connu ces excès de folie, la nuit, dans ses rêves de victoire et de destruction les plus fous, n'ont-ils réellement jamais connu ce doux sentiment qui s’empreigne entièrement de notre corps, de notre âme, lorsqu'on comprend enfin que tous nos efforts ne sont pas vains, et que la terreur s'infiltre dans chacun de ces petits êtres infâmes rien qu'à prononcé notre nom ? Et Hadès en est conscient, étant donné le nombre pullulant d'opposants qui semblent se dresser contre lui, rares sont ceux qui, à sa manière, connaissent les plaisirs exquis de la cruauté, les domaines merveilleux et fantastiques de la Magie Noire, rares sont ceux qui voient la noirceur s'emparer gracieusement de tout ce qui leur reste, de tout ce qu'ils sont. A l'entendre parler, les Ténèbres, les Enfers, ont quelque chose d’apaisant, de reposant, de chaleureux et d'accueillant. Et puis il le faut, puisqu'un jour ils triompheront.
Hadès sait qu'Arabella est une des seules demoiselles de l'école dont il n'inspire ni de la terreur, ni une forte attirance physique presque bestiale, et d'un certain côté, même si cette absence d'intérêt l'énerve au plus haut point, c'est ce qui l'intrigue tant chez cette demoiselle qui ose se dresser contre lui. Même s'ils partagent plus ou moins les mêmes idéologies. Et que ces derniers temps, ça penche surtout vers le moins. C'est pour ça qu'il est là, d'ailleurs. Pour la reconduire vers le droit chemin. Ou le mauvais, en l’occurrence. Hadès veut la savoir dans son camp, il veut s'assurer qu'elle ne flanchera pas devant ces sang-impurs débilisants, devant cette compassion dont elle semble être victime, devant ce manque de soif de pouvoir qui l'assailli soudain. Et ça le perturbe, d'un certain côté. De savoir qu'on peut changer si facilement. Peut-être que ça l'attire, cette si grande maîtrise de soi dont elle semble faire peur, lui, Hadès l'impénétrable, Hadès le destructeur. Peut-être qu'il aimerait faire preuve d'une pareille tolérance, pour arrêter de penser, arrêter d'y penser. Choisir que tout ce qui se trouve autour de lui, ça ne l'atteint pas. Choisir ce qu'il ressent, contrôler ce qu'il veut contrôler, laisser libre à cours à ses pensées et ses désirs les plus secrets lorsqu'il le veut. Quand il le veut. Il veut réussir à être total maître de lui pour exclure toute faiblesse, parce qu'il sait qu'au fond, il reste une part de lumière, un soupçon d'espoir que certains savent exploiter, et ça le fait peur. Peur de tomber trop bas, de faire une chute libre vers les cieux, vers la bonté, vers la lumière. Peur de quitter cette place imposante qu'il occupe depuis vingt-trois ans. Peur de ce qu'il pourrait devenir, tant il aime déjà cette personne détestable qu'il a choisi d'être. Il aimerait contrôler ces émotions qui partent toujours dans tous les sens, aussi. Lorsqu'il est en colère, ou près de Chiara, par exemple. Il voudrait doser cette passion lorsqu'il sent sa respiration frotter le creux de ses joues, il voudrait accentuer la haine qu'il lui voue, réduire à néant ce mélange paradoxal de protection et de désir fourbe. Et puis pourquoi il pense à elle, constamment ? Quelle genre de sorcière est-elle pour avoir réussi à le fasciner, l'hypnotiser de sa beauté, le condamner à être ronger par la culpabilité de s'intéresser de si près à une sang-de-bourbe de son genre ? Quel genre de diable incarne-t-elle pour faire ressortir cette impulsivité qu'il tente de cacher, cette sensibilité qui est devenue avec le temps sa pire ennemie, cette envie de tout casser lorsqu'elle est dans les parages ? Et puis, il y a Arabella, qui ne lui inspire plus que de l'inquiétude quant au chemin qu'elle compte prendre. Elle ne doit pas se laisser distraire. N'était-elle pas une de ses amies les plus proches, par le passé, après tout ? Il la gratifie d'un regard insistant alors qu'elle allume une cigarette devant ses yeux. Dommage, c'était la dernière. Hadès, avec sa manie de fumer tout ce qui peut se fumer, et c'est sûrement une des dernières choses qui les rapproche tous les deux ces derniers temps, lui en aurait sûrement emprunté une. Ça l'étonne qu'elle ne comprenne pas de quoi il veut parler. Comme si elle n'avait pas changé, comme si elle disait tout le fond de sa pensée en s'attaquant à ce né-moldu. Comme si elle n'était pas tourmentée. Et ça le met hors de lui qu'elle fasse l’innocente à ses côtés. Qu'elle ne le craigne pas et qu'elle prenne le risque de lui mentir. Il a toujours détesté qu'on lui mente, Hadès. Et il sait piquer là où ça fait mal pour se venger. « Ma vie se porte très bien, mais la tienne... J'en doute. C'nest pas qu'une question de grandir, mais de savoir où tu veux aller désormais, et quel est ton camp. » Elle n'doit sûrement pas mieux comprendre, et ce sourire comme indélébile n'a pas quitté le bout des lèvres d'Hadès. Ca se passe toujours de la même manière, de toute façon. A chaque fois, ils ne prévoient pas qu'Hadès viendrait semer la discorde. Lui et son intelligence, son observation. Il n'a que ça à faire, après tout, pour l'instant, surveiller ses semblables. Trancher entre ceux qui pourront le suivre et ceux qui resteront à la traine, bien loin derrière. Ceux qui en valent la peine, et ceux qui finiront aussi misérables que des traitres à leur sang. Il est temps de véritablement songer à l'avenir qu'ils auraient pu forger ensemble, à deux à trois et même à mille. Et un jour, ceux qui l'abandonnent regretteront, lorsqu'ils contempleront de loin son ascension vers les hauteurs sociales, vers le trône, vers le pouvoir. « Ça s'voit que tu compatis, que tu n'es plus aussi impartiale qu'avant. Regarde, rien qu'aujourd'hui, ce pauvre type tu l'as dépouillé qu'à la fin. Avant, dès les premiers instants, tu lui aurais craché à la gueule. On est pas faits pour apprécier ces gens, tu l'sais. » Il hésite à rajouter que ça décevrait leurs parents, mais en fait, il s'en fout totalement. Il ne fait pas ça pour sa famille, contrairement à beaucoup qui se sont forgés une mentalité dans les dires de leurs parents. Qui se basent sur des répliques stéréotypées et toutes construites pour se faire ce qu'ils appellent leur propre idée. Hadès, lui, a toujours pensé par lui-même. A toujours choisi ce qu'il voulait devenir. Même si ce n'est rien d'autre qu'une ordure, c'est son choix. La décision qui tombe. Et on se résigne devant lui et tous les méfaits qu'il peut accomplir, toute la terreur et les craintes qu'il représente. Il ne sait pas vraiment ce que va répondre Arabella, et à vrai dire, il est presque persuadé que sa riposte sera décisive. Soit elle l'impressionne, soit elle le déçoit. Désormais, il n'a plus rien à perdre en ce qui la concerne.
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Arabella Yaxley
Arabella Yaxley

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MessageSujet: Re: and you hold so tightly (bella)   and you hold so tightly (bella) EmptyDim 22 Fév - 5:50

AND YOU HOLD SO TIGHTLY
W/ HADÈS

you've got the music in you, don't you ? ✻✻✻
« Ma vie se porte très bien, mais la tienne... J'en doute. C'n'est pas qu'une question de grandir, mais de savoir où tu veux aller désormais, et quel est ton camp. » Comment se permet-il ? Comment ose-t-il se permettre de juger ta vie ? Tu passes ta langue sur tes dents, et tu sens ta canine, et tu sens ta langue qui te brûle. Puis tu sens le sang, ton sang, qui coule de ta langue, sous le regard mauvais d'un sang-pur qui devrait la fermer. Pour son propre bien. Avant que tu n'exploses. Il devrait la fermer. Mais tu réfléchis deux secondes, et tu te dis que c'était une pensée conne. Il ne la fermera pas. Hadès n'a pas peur de toi, tout comme tu n'as pas peur de lui. T'as pas peur de grand chose, Bella. T'as peur des araignées, de tes parents et des gens trop puissants. Mais Hadès n'est pas une araignée, bien que cela ne lui aurait pas trop mal correspondu. Mais Hadès n'est en aucun cas tes parents, sans quoi tu n'aurais pas fumé, sans quoi tu n'aurais pas répondu. Mais Hadès n'est pas quelqu'un de trop puissant. Puissant, il est. Il est doué, c'est incontestable. Mais t'es au même niveau, à quelque chose près. Alors c'est pas d'ça dont tu vas avoir peur. Pas de ce gars que tu connais depuis Poudlard et qui a déjà répondu au titre d'ami. Merci mais non merci, t'as des choses plus importantes à gérer. « Tu sais parfaitement quel est mon camp, mais la question n'est pas là. » En fait si, elle l'est. Et en fait non, il ne sait pas vraiment quel est ton camp puisque tu as toi-même du mal à le reconnaître. C'est ce genre de trucs, Bella, qui te pousse à te retrancher. Les gens pas cons du tout et influents, dangereux et mystérieux, dans le style Hadès Lestrange. Ils te donnent envie de te barrer de la société. De partir en exil sur une île déserte où tout va bien. Où on écoute du Nirvana à longueur de journée. Où Potter est moins con, où t'es heureuse, où t'as pas besoin de ta famille. Où tu peux changer de couleur de cheveux quand tu veux. Où t'es libre, dans la définition même du mot liberté. « Arrête de porter tes cons de jugements, Hadès. T'es qui pour m'dire ça, hein ? T'es qui ? » Ça, ça devait sortir, et c'est sorti. Ça te soulage, de l'avoir dit, parce que t'en crevais d'envie et aussi parce que tu te devais de comprendre. Il agit comme s'il avait un quelconque droit sur toi, il t'espionne derrière une statue, il te fait la morale. Comme ça. Comme si c'était normal. Mais cela ne l'est pas, et cela ne le sera jamais. À l'échelle de la planète, il n'est qu'un minuscule grain. Et dans ce cercle qui contient tous les gens qui peuvent te contrôler, il n'est rien. Il est inexistant, quoi qu'il puisse penser. « Ça s'voit que tu compatis, que tu n'es plus aussi impartiale qu'avant. Regarde, rien qu'aujourd'hui, ce pauvre type tu l'as dépouillé qu'à la fin. Avant, dès les premiers instants, tu lui aurais craché à la gueule. On est pas faits pour apprécier ces gens, tu l'sais. » Tu l'aurais frappé. Tu l'aurais frappé parce qu'il te fait douter, parce que qu'il te donne envie de le dérouiller, parce que qu'il ne fait qu'énoncer que la vérité. Tu l'aurais frappé parce qu'Hadès est trop dangereux pour que tu le frappes. Tu l'aurais frappé parce que une montagne de raisons différentes. Tu serres les dents, Bella. T'encaisses la remarque en préparant la suivante. Cela s'annonce comme un véritable combat. Ici, les mots sont des armes. Des couteaux. Des flingues. Des épées. Des bombes. Des baguettes. Ici, les mots vont décider de qui gagnera. T'aurais du te douter, Ara, que ça finirait comme ça un jour. Hadès est trop extrême pour qu'il ne cherche pas à s'opposer à tes principes un peu moins stricts. C'est pas ses idéaux qui t'énervent, c'est le fait qu'il vienne te voir et te faire la morale. T'as horreur de ça, et il le sait bien. Tout Spinks le sait, d'ailleurs. Faut pas dicter à Arabella Yaxley sa conduite. C'est presque impossible et c'est totalement suicidaire. Toute ta vie tu t'es contentée d'écouter sagement en hochant la tête, alors tu n'vas pas perdre le semblant de liberté que tu as pour les beaux yeux d'un Lestrange secret. Tu ne perdras jamais ta liberté, Billie. Tu te l'es promis à toi-même. Même quand tu acquiesces aux (pas) belles paroles de tes parents, personne ne t'empêchera de penser ce que tu as envie. Tu penses donc tu es. On te retire ce droit, et on te retire ton âme. Et ça, tu ne le permettras pas. En aucun cas. « Laisse-moi dépouiller qui j'veux, quand j'veux. » craches-tu avec le plus d'amertume dont tu es capable. Tu veux lui montrer que tu t'en fous, des mots qu'il a prononcé. Ce sont des mots en l'air, au fond. Il peut penser ce qu'il veut, il ne pourra pas t'influencer, pas vrai ? « J'les apprécie pas, mais ils ont un mérite que tu n'as pas : ils ne se mêlent pas de ce qui ne les regarde pas. » Tu souris d'un air mauvais. Tu viens ouvertement de le comparer à un né Moldu, de dire que sur un point ils sont meilleurs que lui. Il ne va sans nul doute pas apprécier, mais tu n'en as absolument rien à faire. Tu tires sur ta clope, elle est bientôt finie. Fais chier. Faudra que t'ailles en quémander. Mais en attendant, bien plus important que la nicotine, il y a le regard d'Hadès et ce sourire mesquin qui est toujours accroché à ses lèvres. T'as envie que ce con de sourire se barre, c'est plus que ce que tu ne peux supporter. T'as envie qu'Hadès se barre tout court, tu veux juste rester là à penser, puis aller dans ton cours, puis te coucher, puis tout répéter. Tu n'veux pas qu'il intervienne dans ta vie, ou tout du moins pas de cette façon-ci.
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