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 if i lose myself tonight. (darcy)

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Lorcan Scamander
Lorcan Scamander

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MessageSujet: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyLun 26 Jan - 10:58


if i lose myself tonight
i stared up just to see that all of the faces you were the one next to me. you can feel the light start to tremble washing what you know out to sea. you can see your life out the window, tonight... if i lose myself tonight, it'll be by your side.



Assis sur le bord du matelas, Lorcan contemple d’un air perdu la chambre dans laquelle il a été envoyé en ce début d’année. Sur le lit d’en face, une malle ouverte laisse entrevoir des affaires familières qui ne le sont toutefois pas assez. Pour la première fois, le brun se trouve démuni. Sans son frère. Un manque qui se fait de plus en plus ressentir au fur et à mesure que les jours s’écoulent. C’est avec un pincement au cœur qu’il se remémore leur dernière altercation dans les couloirs de Spinks, une entrevue des plus violentes, qui avait pourtant laissé place à des vacances plus paisibles où tout avait semblé être comme avant. Le temps d’un été. Mais depuis leur retour à l’université, Lorcan n’est pas parvenu à croiser son double plus de deux ou trois fois au détour des couloirs et il n’a pas pu lui adresser le moindre mot, échanger la moindre parole avec lui. Tout cela alors que leur complicité lui avait paru être retrouvée. Et en restant ainsi à se rappeler ces deux mois paisibles, il se sent idiot de s’être ainsi laissé bercer d’illusions. Des apparences pourtant réservées à leur famille, auxquelles il n’aurait pas du croire un seul instant. Son visage se tourne doucement vers la fenêtre, par laquelle il contemple les jardins de Skins qui reflètent vaguement les jardins de Poudlard. Bercé par l’ombre du bâtiment. Il pince les lèvres, se levant pour se rapprocher de la vitre sur laquelle il colle sa main et vient poser son front, tentant de s’imprégner de la brise qu’il voit agiter les arbres. Mais rien n’y fait, il a l’impression de suffoquer, de ne plus être en mesure de respirer. Il se sent ainsi, comprimé et vide depuis que son frère et Darcy ont commencé à refuser de lui adresser la parole, se vengeant ainsi de leur séparation, survenue par sa faute. Tous les deux ? Non, pas vraiment. Ses phalanges se recourbent, ses ongles crissent un peu sur le verre les séparant de l’extérieur. Un léger sourire vient flotter sur ses lèvres alors qu’il évoque, intérieurement, la complicité qu’il est en train de retrouver avec la jeune femme. Peut-être qu’il ne s’agit pas de leur complicité d’antan, mais il en reste au moins quelques bribes, suffisante pour lui redonner un peu d’espoir. Se sentant un peu mieux à cette idée, il laisse échapper un léger soupir alors qu’il tourne les talons, son regard se posant aussitôt sur sa table de chevet alors qu’une idée passe à travers son esprit. En effet, c’est là que repose le vieil exemplaire du Quidditch A Travers Les Âges de Lorcan, celui-là même que Darcy a, par de nombreuses fois, tenu entre ses doigts, lui faisant la lecture. Peu élégant, l’exemplaire possède de nombreuses pages s’étant détachées de la reliure, simplement glissées sous la couverture, dans l’attente que leur propriétaire les répare. Chose qu’il semble une nouvelle fois peu enclin à faire, alors qu’il s’empare de l’ouvrage et quitte la chambre, sans même prendre la peine de fermer la porte derrière lui. Une idée bien précise en tête, il ne tarde pas à remonter le couloir vers l’une des premières chambres, à peine quelques portes plus loin. La chambre cent une. Darcy l’a prévenu, que leurs chambres n’étaient pas très éloignées, peu avant qu’il ne lui parle de son colocataire pour l’année ; un gars qu’il apprécie même si cela n’est pas partagé par Darcy. Visiblement, en dehors de leur amitié, il s’avère difficile de se mettre d’accord sur leurs affections pour autrui. Peu importe, ce n’est pas ce qui préoccupe le plus Lorcan alors que son poing s’abat sur la porte à trois reprises, comme à chaque fois qu’il rend visite à la jeune femme. La Trinité, quelque chose d’important dans l’une des religions moldues les plus pratiquées, un symbole qu’ils ont décidé de reprendre et de s’approprier, il y a de ça déjà plusieurs années. Il tente d’attendre patiemment, pourtant déjà heureux à l’idée de la revoir, même si un sentiment de culpabilité le gagne peu à peu alors que ses pensées s’égarent en direction de Lysander. Pensées qu’il balaye d’un simple mouvement de tête, alors qu’inclinant légèrement sa tête en arrière, il lève les yeux au ciel en attendant toujours que le battant de bois ne pivote pour le laisser entrer. « Darcy, c’est moi. Lorcan. » laisse-t-il échapper d’une voix pressante, ayant hâte qu’elle lui ouvre la porte. Pour la énième fois depuis le début de l’été, il se surprend à espérer pouvoir partager un nouveau moment de complicité avec elle. Pouvoir à nouveau poser sa tête sur les genoux de la jeune femme, tout en l’écoutant lui lire les pages de son ouvrage favori. Collant son dos contre le mur, posant l’arrière de son crâne contre celui-ci, le jeune homme implore une nouvelle fois : « S’il te plait, j’ai besoin de toi, j’ai match demain. Tu veux bien me faire la lecture ? » Et peu importe si cela n’est pas vrai et que la saison des matchs n’a pas encore réellement commencée. Darcy le sait sans doute aussi bien que lui et ce sera en toute connaissance de cause qu’elle lui ouvrira la porte, si jamais elle décide de se prêter au jeu. Au fond de lui, Lorcan espère qu’elle le fasse, malgré les rancœurs qu’elle a gardées à son égard, malgré tout ce qui a pu se passer. Et pour une fois, il parvient même à se sortir son frère de la tête, à se dire que tout cela n’est pas grave. Après tout, Lysander n’a jamais rien eu contre le fait que la jeune femme lui fasse la lecture, pas même lorsqu’ils étaient ensemble. Alors en quoi cela serait différent ? Tout cela est innocent, il ne s’agit que de deux meilleurs amis souhaitant passer du temps ensemble. Du moins c’est ce dont Lorcan cherche à se persuader lui-même, malgré le fait qu’il espère toujours avoir ses chances avec Darcy. Imbécile.
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Darcy Ollivander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyDim 1 Fév - 8:57




   


Darcy & Lorcan
If i lose myself tonight
En contemplant son dernier croquis, Darcy fut prise d’une pulsion destructrice qu’elle ne sut arrêter avant d’avoir complètement brûlé son parchemin, sous les cris de la bibliothécaire, qui était aussitôt accouru pour la prier de prendre la porte. Sans la moindre excuse, elle s’était exécutée, laissant derrière elle une tâche de brûlure sur la table. Après avoir marché rapidement jusqu’à une salle vide laissée à disposition pour les élèves ayant besoin d’espace pour s’entraîner, la jeune femme avait lâché avec énervement son sac contre le mur avant de claquer la porte. Normalement, c’était facile. Normalement, ça allait tout seul. Mais cette fois, elle n’arrivait tout simplement pas à forcer les objets à lui obéir. Un balai qui arrivait au pas de course en entendant son propriétaire prononcer une formule spécifique, c’était pourtant un sort facile à réaliser, mais pas cette fois. Darcy ne pouvait s’empêcher de croire que c’était à cause de Lorcan, qui occupait ses pensées plus que son sort dès qu’elle s’approchait du balai. Tout cela à cause d’une fichue promesse qu’elle lui avait fait, des années plus tôt. Un jour elle lui ferait un balai, le meilleur, qu’elle avait dit, un qui l’éjecterait en cas de mauvaise action. C’était un peu tard pour cela, niveau mauvaise action. Un vent violent avait surgit derrière elle, lui ébouriffant les cheveux au passage, et par réflexe, elle avait lâché sa baguette, qu’elle serrait fort au creux de sa main droite la seconde d’avant. Au lieu d’être emportée par le vent, la baguette était tombée aux pieds de la jeune femme. Le vent avait cessé. Elle s’était alors laissé tomber contre la porte, la main gauche portée à sa bouche. Elle contemplait sa main droite tremblante, effrayée. Jamais encore sa baguette ne lui avait désobéi, et ce genre d’excès de magie ne lui était pas arrivé depuis qu’elle était entrée à Poudlard. Il détraquait sa magie comme il avait détraqué sa vie, mais elle n’arrivait plus à le haïr réellement. Elle avait eu beau y travailler tout l’été, l’accuser de tous les maux de la terre, il restait Lorcan, son Scamander. Darcy laissa retomber sa main, frôlant au passage le fin morceau de bois de cyprès, et sentit de la chaleur en émaner. Souriant légèrement, elle s’en saisit, et d’un tour de poigné, fit apparaître une corde accrochée au plafond, qu’elle enroula autour de sa main gauche pour s’aider à se relever. Elle regarda avec affection sa baguette. Elles étaient réconciliées. Darcy passa sa main dans ses cheveux dans l’espoir de leur redonner une vague impression de coiffure, mais elle abandonna rapidement, préférant remettre cela à quand elle serait dans sa chambre, où elle disposerait de l’aide précieuse du miroir. Elle glissa sa baguette dans sa poche avant de remettre son sac sur son épaule droite, conscience qu’elle n’arriverait à rien dans son projet ce jour là.

En sortant de la salle, elle envisagea d’aller s’excuser auprès de la bibliothécaire lorsqu’elle aperçut son reflet dans la fenêtre. Cela la fit aussitôt changer d’avis. Elle tenta à nouveau de recoiffer tout cela, mais c’était peine perdue, alors elle choisit de retourner à sa chambre, longeant légèrement les murs. Dans l’escalier, elle dérapa une fois, et se rattrapa de justesse à la rampe, faisant au passage tomber une plume et quelques parchemins de son sac entrouvert, sous les rires amusés de certains de ses camarades. « Accio ! » Aussitôt, les objets s’envolèrent pour atterrir dans ses mains. Elle les fourra rapidement dans son sac, prenant toutefois le temps de le fermer, cette fois, et finit de descendre l’escalier plus lentement. En bas, elle se dirigea rapidement vers les chambres, pour trouver Lorcan devant sa porte, parlant à elle-ne-savait-qui à travers la porte. La jeune femme doutait fort qu’il tenterait d’entrer en contact avec Emily, Lorcan ne devant sans doute pas la connaître, quant à Arabella.. Il se serait déjà prit la porte dans le nez. Il n’y avait d’ailleurs probablement personne dans la chambre, pour écouter le jeune homme. Posant sa tête contre le mur à côté de la porte, il semblait quelque peu désespéré, et Darcy sentit malgré elle son cœur se serrer. Elle le vit prendre la parole à nouveau, et regretta de ne pas être plus près pour entendre ce qu’il avait à dire. Souriant, attendrie, elle franchit les quelques mètres qui la séparait encore de lui. « Alors Scamander, elle est sympa ma porte ? » Darcy s’appuya ensuite négligemment contre le mur, de l’autre côté de la porte, un sourire moqueur collé sur les lèvres. Elle s’en fiche si ses cheveux sont toujours en bataille et si ses vêtements sont recouverts de poussière à cause de son passage dans la salle vide. Elle ne veut pas avoir l’air jolie à ses yeux. Il n’est pas Lysander, il ne l’a même probablement jamais aimé. Il était juste trop ivre pour se rendre compte qu’elle n’était pas la rouquine avec qui il sortait. C’était tout Lorcan de se tromper, comme pour son cursus, d’ailleurs, erreur qu’il n’avait jamais voulu lui expliquer. « Tu voulais quelque chose, peut-être ? » Plus vite elle saurait, et plus vite il pourrait déguerpir.


   
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Lorcan Scamander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyDim 1 Fév - 10:28


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La tête jetée en arrière, en butée contre le mur, Lorcan se surprend à angoisser. A l’idée qu’elle ne lui ouvre jamais la porte, qu’elle ne veuille plus lui reparler même. Il déglutit, se sentant faible. Encore un peu et il se laisse glisser contre les briques pour reposer sur le sol. Ses jambes lui paraissent ne pas être en mesure de supporter son poids et pourtant, elles ne tremblent pas. Tout cela se déroule dans sa tête, comme une seconde vie se déroulant en parallèle de la sienne, que lui seul est en mesure de voir. Des images qui ne sont pas censées avoir d’impact sur sa vie, qu’il se démène à ignorer, mais qu’il prend pourtant toujours en considération. Comme une mise en garde, un coup de pouce pour le prévenir – de quoi ? il ne le sait pas lui-même, ce coup de pouce ayant plutôt été désastreux lors de la soirée de fin de troisième année. Il ferme les yeux, soustrayant à ses rétines l’image du plafond blanc. Il préfère se refermer sur lui-même afin de fuir à ses démons, quand bien même cela se trouve être une très mauvaise stratégie étant donné que ceux-ci ont investi sa tête depuis un moment à présent. « Alors Scamander, elle est sympa ma porte ? » Il sursaute, légèrement, la surprise se transformant en un simple frémissement. Mais pire que tout, il ne peut s’empêcher de laisser un sourire investir ses lèvres alors qu’il ouvre les paupières, ses prunelles balayant le couloir avant de se poser sur Darcy. Son cœur rate un battement. Ses cheveux défaits, légèrement ébouriffés, lui donnent un air féroce, courageux. Une vraie lionne. Et seul son sac empli de livre, rappelle qu’elle s’avère en fait être un aigle. Toujours aussi studieuse là où il a fait défaut à sa maison, allant contre les principes des bleu et argent, en cessant de poursuivre les études qu’il voulait. Et si le cursus sportif de Spinks comporte quelques heures de travail, Lorcan ne peut pas non plus cacher qu’il s’agit sans doute du cursus le plus tranquille de toute l’université. Il le voit bien ; en comparaison à Tobias, son colocataire, il a l’impression de passer son temps en vacances, à tel point qu’il lui arrive de culpabiliser. Et aussi d’en devenir envieux face au Carrow, qui suit ce cursus qu’il voulait tant suivre lui-même, avant de changer subitement de voie. « Tu voulais quelque chose, peut-être ? » finit-elle par dire, le faisant aussitôt redescendre sur Terre, pour son plus grand malheur. Il lui adresse une légère moue en voyant qu’elle est sérieuse – a-t-elle envie de le voir partir ? Cela n’est pas réellement dans les plans de Lorcan. Il se décolle du mur, observant la jeune femme appuyée contre le mur. Aussitôt, il se sent quelque peu idiot d’avoir ainsi bougé. Il se sentait bien plus proche d’elle lorsqu’il était lui-même adossé au mur, pouvant presque s’imaginer l’avoir à ses côtés, allongée sur son matelas, comme il arrivait quelques fois, autrefois, lorsqu’ils n’étaient que deux simples amis, sans plus de complications. « Ta porte m’a l’air bien sympa, mais je pense qu’elle n’est pas forcément la mieux placée pour m’aider. » fait-il semblant de déplorer. Et même lui est capable de voir que son humour a pris un coup avec l’éloignement de son frère. Il a toujours été son alter-ego, sa source première d’inspiration, en ce qu’il s’agissait des blagues ou d’autres choses. Mais aujourd’hui, il s’avère être bien loin, sur le plan affectif. Peu importe, il n’est pas temps de regretter l’éloignement de son frère, car Darcy se trouve là, face à lui et c’est vraiment tout ce qui lui importe. Sortant ses bras de derrière son dos, il met son exemplaire du Quidditch A Travers Les Âges bien en évidence, le pointant même de l’index de sa main libre. Et au cas-où elle n’arrive pas à comprendre ainsi ce qu’il veut, il ajoute : « Tu veux bien me le lire ? J’ai match demain. » Il a l’impression de se répéter mais au moins, cette fois, il peut être sûr que la Ollivander l’écoute. Et cela a quelque chose d’extrêmement rassurant. D’autant plus qu’elle ne semble pas fâchée contre lui, laissant même un sourire plané sur ses lèvres. Comme au bon vieux temps. Sauf que cette fois, il ne parvient pas à décrypter son regard comme autre fois, ne pouvant pas deviner d’un simple coup d’œil tout ce qu’elle peut bien penser. Tout lui paraît bien plus obscur. Pourtant, il ne se laisse pas perdre pied, tentant de s’accrocher à son sourire, il laisse son rictus s’agrandir sur ses propres lèvres. Il ne peut pas s’empêcher de sourire comme un idiot en sa présence, malgré la peur qui lui noue le ventre, malgré les souvenirs qui planent dans leurs deux têtes. Après tout, elle lui a rendu son baiser. « Promis, je ne t’embête pas longtemps… » commence-t-il avant d’ajouter, d’un air tout à fait innocent : « Pas plus d’une heure. » Pourtant, au fond de lui, il ne peut pas s’empêcher d’espérer que cela durera plus longtemps et que, comme avant, ils perdront la notion des heures et des minutes, qu’ils se propulseront tous deux dans un monde qui leur est propre et auquel seuls eux ont accès. Un monde où les heures ne paraissent être que quelques secondes. Un monde où ils peuvent passer la nuit entière à parler et où il peut se laisser aller, bercé par la voix de Darcy, à s’imaginer volant sur son balai à travers les pages de l’histoire.
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Darcy Ollivander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyDim 8 Fév - 7:17




   


Darcy & Lorcan
If i lose myself tonight
Lorcan s’était redressé à son arrivé, comme s’il devait paraissait à un entretien d’embauche, ce qui ne fit qu’accentuer le sourire de Darcy. Elle le rendait nerveux, et cela, c’était une première. Déjà parce que Lorcan n’était pas du genre nerveux, même pour un examen, mais aussi parce que tous les deux, ils avaient toujours été plus que détendus l’un avec l’autre, développant au fil du temps une relation presque fraternelle. Enfin ça, c’était avant. Maintenant, c’était juste gênant. Elle se serait bien redressée histoire de ne pas avoir l’air de la fille qui n’a aucune grâce, mais elle ne voulait pas lui donner l’occasion de penser qu’elle voulait avoir l’air bien devant lui. Elle se félicitait d’ailleurs intérieurement d’être aussi débraillée actuellement, fière de son inconscient qui l’avait probablement vu venir. « Ta porte m’a l’air bien sympa, mais je pense qu’elle n’est pas forcément la mieux placée pour m’aider. » La dernière fois qu’il lui avait demandé de l’aide remontait à longtemps, et elle sentit sa colère fondre un peu plus. Elle aimait son faux côté vulnérable qu’il simulait depuis des années pour qu’elle lui fasse la lecture, cela la faisait rire, et elle avait aimé en savoir davantage sur tout ce qui pouvait l’intéresser. D’ailleurs, elle remarquait bien l’exemple du Quidditch A Travers Les Âges qu’elle avait lu tant de fois et qu’il tenait actuellement au creux de ses bras. C’était son excuse. Elle reconnaissait que c’était toujours le même bouquin à son apparence vieillie par un garçon peu soigneux et aussi parce qu’elle savait qu’il ne s’en séparerait jamais. « Tu veux bien me le lire ? J’ai match demain. » Lorcan sourit, fier de lui, fier de sa connerie. Parce qu’elle savait très bien qu’aucun match ne se jouerait le lendemain. Parce qu’il savait très bien qu’elle savait qu’aucun match ne se jouerait le lendemain. Et pourtant il était là, tendant fièrement son livre vers elle dans l’espoir qu’elle marche, qu’elle fasse semblant, comme il avait toujours fait semblant de se soucier d’elle, de son bonheur, avant de tout envoyer valser. Et pourquoi ? Pour gâcher la relation de son frère. Cette simple pensée pour Lysander suffit à raviver la colère de Darcy. Non, elle n’était pas encore prête à lui pardonner. Pas totalement, du moins. « Promis, je ne t’embête pas longtemps.. » Mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il avait déjà repris avec un « Pas plus d’une heure. » arrogant qui prétendait qu’elle avait déjà accepté. Pour cette raison, elle avait décidé de résister jusqu’au bout, même si elle savait qu’à la fin, elle lui donnerait sûrement ce qu’il voulait, parce qu’au moins ainsi, elle aurait ensuite la paix, et qu’il arrêterait d’essayer de lui faire oublier des erreurs inoubliables qu’il n’avait toujours pas su expliquer de façon rationnelle. « Déjà, je sais que tu n’as pas de match demain. » Elle lui aurait bien demandé pourquoi il prétendait en avoir un, mais elle n’était pas sûre d’avoir envie d’entendre la réponse. Il tenterait probablement de la faire culpabiliser en disant qu’elle lui manquait, et elle devrait prétendre être vraiment touchée, alors que lui seul avait gâché leur amitié, chose qu’elle lui rappellerait. Il s’énerverait ensuite, et ils se « réconcilieraient ». Ils ne faisaient que ce schéma depuis quatre mois. « Ensuite, une heure de lecture, c’est long, surtout sans raison, et tu connais ton bouquin par cœur, en plus. » Elle lui aurait bien dit qu’en plus, elle aurait ensuite la bouche toute sèche, mais elle ne voulait pas qu’il lui propose un nouvel échange de salive, le premier l’ayant largement traumatisée pour le restant de ses jours. Une moue dégoutée accompagna cette pensée, et elle culpabilisa légèrement en songeant que peut-être, Lorcan le prendrait pour lui. Darcy savait qu’elle ne pourrait pas lui en vouloir ainsi pour toujours, mais pour l’instant, c’était comme ça. Dédaignant le bouquin qu’il lui tendait, elle lança un regard amusé par avance à sa porte avant d’ajouter : « D’ailleurs, ma porte est actuellement la mieux placée pour t’aider, regarde ! » En effet, le bouquin n’était qu’à une dizaine de centimètres de la porte, tandis qu’une bonne trentaine de centimètres le séparait de Darcy. Oui, elle l’avouerait volontiers, elle était fière de sa blague. C’était nul, mais au moins, ça détendait l’atmosphère. Elle se détourna brusquement de la porte pour s’appuyer contre le mur, mais à peine avait-elle posé son dos contre le mur que son sac dégringolait déjà de son épaule dans un bruit sourd, faisant se retourner plusieurs élèves autour d’eux. « Il en a vu d’autres. » qu’elle les rassure aussitôt, se moquant d’elle-même par la même occasion. Darcy était tellement une catastrophe ambulante ces derniers temps que si elle se prenait trop au sérieux, elle finirait en larmes au moins dix fois par jour.


   
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Lorcan Scamander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyDim 8 Fév - 10:32


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C’est le regard plein d’espoir que Lorcan toise Darcy, son vieil exemplaire du Quidditch A Travers Les Âges bien serrés entre ses phalanges. Il ne parvient pas à cacher tout l’espoir qui nait toujours un peu plus en lui à chaque instant. Ses muscles se tendent, il se redresse un peu plus, ses prunelles brillent et son torse se soulève rapidement, au rythme des battements de son cœur, qui ne cessent de s’accélérer. Malgré lui, il ne peut s’empêcher de croire qu’elle va accepter, qu’ils pourront à nouveau partager un moment de complicité à deux. Sans quoi il ne serait certainement pas venu jusqu’ici, quand bien même il ne lui faut parcourir que quelques mètres pour parvenir de sa chambre à celle de la jeune femme. Pourtant, il ne peut s’empêcher de garder dans un coin de son esprit, les échecs cuisants qu’ont d’abord été ses précédentes tentatives. Darcy qui lui intimait de partir, lui reprochant leur distance et la mort de son couple avec Lysander, avant de finalement céder, partageant quelques instants avec lui pour le laisser repartir sur des ‘au revoir’ distants. Encore et toujours, inlassablement la même chose. Cela se ressent dans la façon d’agir de Lorcan, qui ne peut s’empêcher de se montrer plus tendu que d’auparavant. Plus hésitant. Chose n’étant pas censée arriver entre deux meilleurs amis ou encore entre deux amants – relation qu’ils n’auront sans doute jamais, au plus grand damne du Scamander. « Déjà, je sais que tu n’as pas de match demain. » Les illusions du brun retombent bien vite, quand bien même il tente de rattraper les choses en arborant un air innocent. Après tout, tout a toujours été prétexte pour passer du temps avec la Ollivander, alors pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ? Mais tout dans l’attitude de la brune, tend à lui rappeler que plus rien n’est comme avant. Et ce à commencer par son ton froid, quand bien même elle dissimule celui-ci derrière un léger sourire. « Ensuite, une heure de lecture, c’est long, surtout sans raison, et tu connais ton bouquin par cœur, en plus. » Cette fois, plus de doute possible, elle cherche bien à le faire déguerpir. Le sourire du jeune homme fane presque aussitôt sur son visage, ses lèvres s’étendant encore quelques instants avant de retrouver leur place de neutralité. Ses iris continuent de briller mais non plus par excitation. Son cœur ne bondit plus sous son torse ; il est à présent serré, compressé comme jamais. Lorcan déglutit, tentant de cacher tant bien que mal son malaise alors que Darcy lui lance un regard presque condescendant. Horrible à supporter. « D’ailleurs, ma porte est actuellement la mieux placée pour t’aider, regarde ! » ajoute la jeune femme, visiblement pas si décidée que ça à laisser partir le Scamander. Lorcan ne peut alors pas s’empêcher de jeter un coup d’œil en direction du battant de bois, constatant alors que celui-ci ne se situe qu’à une dizaine de centimètres de lui. Plus proche de lui que ne l’est Darcy. Il ne peut pas retenir un rire, légèrement nerveux, alors qu’il se tourne de nouveau vers la jeune femme, un rictus accroché sur ses lèvres. C’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher d’avoir cette étincelle de joie en lui, en sa présence. Mais alors qu’il pose ses prunelles sur elle, le sac de la jeune femme échappe d’entre ses mains, rependant ses affaires sur le sol. Le brun se baisse alors aussitôt pour aider Darcy à ramasser ses affaires. « Il en a vu d’autres. » laisse échapper l’ancienne serdaigle à l’attention des quelques étudiants passant par là, s’étant retournés pour observer la scène. Lorcan ramasse les quelques rouleaux de parchemin restant sur le sol, avant de se redresser, les affaires de la jeune femme toujours entourées de ses phalanges. Se rapprochant d’elle, il revêt à nouveau son sourire ravi avant de lui glisser à l’oreille : « On est pas obligés de faire semblant comme ça. Pas obligés de se tourner le dos. » S’écartant, il adopte un ton à peine plus grave, sans que son expression du visage ne s’avère être modifiée : « Il reviendra, que tu arrêtes de me parler ou non. Je le connais, il le fera. » Lorcan doit se retenir de déglutir, ne pouvant s’empêcher de penser qu’en effet, il connait bien son frère jumeau et que celui-ci ne les laissera jamais réellement à deux. Après tout, il ne les a pas laissés tranquilles une première fois, alors il serait étonnant qu’il décide de laisser de la marge à Lorcan cette fois-là. Sans doute cela pourra-t-il rassurer un peu Darcy, même si le brun ne peut s’empêcher de se sentir quelque peu brisé par sa propre réflexion. Il ne l’aura jamais pour lui seul. « Allez, ouvre la porte, je t’aide à rentrer tes affaires. » lance-t-il avec une moue taquine, avant d’ajouter : « Et si tu veux que je m’en aille après, il te suffira de le dire. Je ne t’embêterais pas plus. » Il adopte alors un ton un peu plus sérieux, signe qu’il lui donne sa parole et ne cherche pas à la duper sur ses intentions. Après tout, rien que le fait qu’elle le laisse l’aider, lui ferait un grand plaisir puisque cela lui permettrait de partager quelques secondes de plus avec elle. Rien qu’un petit moment, qui représente déjà beaucoup pour le jeune homme.
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Darcy Ollivander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptySam 14 Fév - 23:24




   


Darcy & Lorcan
If i lose myself tonight
Décidemment, Darcy commençait réellement à penser qu’il devenait urgent pour elle d’aller s’acheter un nouveau sac. Le temps du sentimentalisme était terminé, et garder un vieux sac datant de sa sixième année à Poudlard devenait ridicule, surtout lorsque celui-ci ne pouvait s’empêcher de dévoiler à tout le monde ce qu’il contenait. Heureusement, elle ne transportait jamais grand chose d’intéressant, généralement quelques parchemins, deux ou trois livres, et un pot d’encre qu’elle achetait en plastique depuis qu’elle avait vu cinq pots de verres tâcher ses bouquins et cours. Ledit pot de plastique avait d’ailleurs roulé jusqu’à Lorcan, qui s’était rapidement baissé pour ramasser les affaires de la jeune fille, qui s’était aussitôt accroupie pour en faire de même, pas gênée pour un sou. Elle avait appris à se moquer de ce genre de scène, d’en rire plutôt que d’en rougir. Ils se sont ensuite redressés d’un même mouvement, mais alors que Darcy s’apprêtait à fourrer à nouveau le tout dans son sac, il s’était penché vers elle. « On est pas obligés de faire semblant comme ça. Pas obligés de se tourner le dos. » Il s’était à nouveau écarté d’elle, affichant un sourire ravi qui la fit sourire à son tour. Il avait raison. Evidemment qu’il avait raison. Lorcan n’était pas idiot après tout, il était parfaitement conscient de l’affection que lui portait la jeune femme. Et puis, même s’ils avaient énormément bu, ils se souvenaient tous les deux qu’il l’avait embrassé, et qu’elle l’avait embrassé en retour. Bien sûr, ils n’en avaient jamais parlé, mais au fond d’eux, chacun en était conscient. Darcy ne savait même pas pourquoi elle avait fait cela, elle savait juste qu’elle l’avait fait. « Il reviendra, que tu arrêtes de me parler ou non. Je le connais, il le fera. » Cette simple phrase réussie à remonter le moral de la jeune femme, et elle lui aurait sauté au cou s’ils n’avaient pas tous deux les bras chargés. Décidemment, son sac gâchait toujours tout. Même si elle doutait quelque peu de l’affirmation de son ami, Darcy voulait y croire. Parce que ça lui faisait du bien d’y croire, et parce que de toute façon, elle n’avait que ça pour se rassurer. Et puis, malgré six ans de relation, jamais elle ne pourrait prétendre le connaître mieux que son frère jumeau, qui avait fait son entrée dans ce monde à ses côtés. D’ailleurs, avoir gâché leur relation à eux était presque aussi horrible pour elle que d’avoir gâché celles qu’elle entretenait avec les deux garçons. C’était les deux hommes de sa vie, et les voir se déchirer avait l’effet de lui briser le cœur à nouveau. « Allez, ouvre la porte, je t’aide à rentrer tes affaires. » A voir son visage, Darcy devinait qu’il savait qu’il avait gagné. A présent, elle ne pouvait tout simplement plus lui dire non, ça serait trop ingrat. Et puis, au fond, elle avait envie de passer un peu de temps avec lui. « Et si tu veux que je m’en aille après, il te suffira de le dire. Je ne t’embêterais pas plus. » Cette dernière phrase prouvait ce que le garçon pensait. Il était tellement sûr d’avoir gagné cette bataille qu’il prenait même le risque de proposer de partir juste après, alors qu’au fond de lui, c’était la dernière chose qu’il souhaitait. « Tu as toujours une bonne excuse ! » lui dit-elle en souriant, tout en lui lançant un regard moqueur qu’il saurait interpréter. Au fond, c’était aussi valable pour la soirée où il l’avait embrassé. L’alcool, la bonne excuse pour faire n’importe quoi. Sans rien ajouter, Darcy avait ouvert la porte d’un coup de baguette, qu’elle avait réussi à extirper de sa poche. Elle s’était ensuite engouffrée dans la chambre 101, lui laissant le soin de la suivre et de refermer la porte s’il le voulait. Elle lui laissait cette liberté. Darcy laissa tomber ses affaires sur son lit ainsi que son sac, rapidement imitée par Lorcan. Elle s’assit ensuite sur son lit et attrapa un petit coussin carré d’un blanc immaculé, qu’elle fixa, incapable de lever à nouveau son regard vers Lorcan. « Tu sais, je n’ai pas envie de le rendre jaloux en étant vue avec toi. Il ne mérite pas ça. » Lysander méritait mieux qu’un traitre de frère, doublé d’un égoïste. A nouveau, la colère montait en elle sans qu’elle ne puisse la contrôler. C’était tellement plus facile de tout mettre sur le dos de Lorcan. Mais après tout, elle n’y était pour rien, il avait profité d’elle, de la situation, comme il venait à nouveau de le faire pour rentrer dans sa chambre. « J’espère un jour pouvoir à nouveau mériter ma place à ses côtés, mais avec toi dans l’équation, ça ne peut pas marcher. » Il était comme un démon qui voulait l’éloigner du droit chemin, et elle n’arrivait plus à le voir comme l’ami, le frère qu’il était pour elle autrefois. Elle n’arrivait même pas à imaginer ce que Lysander avait pu ressentir ce soir là, en voyant les deux personnes qu’il aimait le plus le trahir devant ses yeux dans un même baiser. Un baiser qui ne voulait rien dire, en plus. Un baiser qui n’avait servi à rien, à part tout gâcher. Elle avait alors eu le courage de lever les yeux vers lui, dans un regard triste, qu’elle n’arrivait même plus à rendre haineux. « Tu fais ressortir le pire en moi. »


   
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Lorcan Scamander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyMer 18 Fév - 10:03


if i lose myself tonight
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Lorcan sent son cœur rater un battement alors que Darcy lui renvoie son sourire. Un étirement de lèvres amical, dénué de toute animosité. Un regard de bienveillance ; ce genre de regard que seule la Ollivander se trouve être capable de faire. Elle ne souhaite pas l’empêcher de rentrer dans sa chambre – la 101 – pour l’aider à y déposer ses affaires, ce qui fait jubiler le jeune homme, quand bien même il tente de ne pas le montrer trop ouvertement. Pourtant, il se laisse aller à proférer des paroles pouvant passer pour de la provocation, une façon de narguer la jeune femme. Il n’en est rien, Lorcan ne le fait pas exprès. Loin de là même. Il ne s’en rend simplement pas compte. Aussi est-ce avec son sourire toujours collé sur les lèvres qu’il entre enfin dans la pièce, se dirigeant tout droit vers le bureau de Darcy pour venir y déposer ses affaires et son sac. Son regard effleure un instant les trois lits disposés là, les deux autres bureaux. Il n’a jamais pris la peine de se demander qui pouvait bien avoir emménagé avec la brune au début d’année, et si la question lui brûle les lèvres pendant un instant, il décide finalement de s’abstenir, préférant gagner le confort du matelas de la Ollivander. Se laissant tomber sur les couvertures, il ne parvient pas à quitter la jeune femme du regard. Elle est si belle lorsqu’elle laisse apparaître ce sourire. Les mots qui passent le seuil de ses lèvres sont pourtant en contradiction totale avec son expression, et surprennent vivement Lorcan. « Tu sais, je n’ai pas envie de le rendre jaloux en étant vue avec toi. Il ne mérite pas ça. » Un soupir. Un simple souffle qui laisse porter des mots jusqu’aux oreilles du Scamander, qui se trouve heurté par le contenu des paroles de Darcy. Son estomac se serre. Est-elle en train de sous-entendre qu’elle aurait pu, à un moment donné, se servir de lui pour rendre jaloux Lysander et le récupérer ? Le jeune homme ne l’espère pas du tout. Une peur horrible lui noue la gorge, l’empêche de parler pour demander à la jeune femme de l’éclaircir. Complètement happé par ses pensées, son imagination lui fait entrevoir le pire. Il ne sait pas où elle veut en venir et les questions lui vrillent la tête. A tel point qu’il manque de ne pas remarquer que Darcy a repris la parole. « J’espère un jour pouvoir à nouveau mériter ma place à ses côtés, mais avec toi dans l’équation, ça ne peut pas marcher. » Les mots prononcés par la Ollivander, lui apparaissent comme un coup de poing lui étant asséné en plein ventre. Il laisse échapper un léger couinement alors qu’il se trouve incapable de soutenir plus longtemps son regard, préférant baisser ses pupilles en direction de ses mains. Ses ongles, pourtant coupés courts, viennent griffer sa paume. Il cherche désespérément à se raccrocher à quelque chose. En vain. « Tu fais ressortir le pire en moi. » Le coup final, porté par Darcy, est un achèvement total pour le jeune Scamander. Elle aurait pu lui lancer le sortilège de la mort à la place, que cela n’aurait rien changé. Du pareil au même. Lorcan se sent soudainement vide à l’intérieur, comme complètement vide. Mort. Il ne parvient même plus à déglutir, alors qu’une larme s’échappe de son œil pour venir s’échouer sur sa pommette. Il est tellement honteux qu’il a l’impression que la perle salée lui brûle la peau, en roulant sur sa joue. C’est ainsi d’un geste rageur qu’il essuie cette larme unique, d’un revers de main. Il a l’impression d’être un gamin, incapable de contrôler ses émotions. Mais il n’y peut rien, les mots sont trop durs, le heurtent comme autant de coups de poignard. « Tu es injuste, Darcy. » laisse-t-il échapper à mi-voix. Après tout, pourquoi devrait-il être le seul à payer pour ce genre de chose ? Son frère lui a fait subir à peu près le même méfait, des années auparavant, et personne n’a cherché à le punir ainsi. Personne ne l’en a blâmé. Même Lorcan s’était tu, incapable de faire le moindre reproche à l’encontre de son jumeau. Aujourd’hui encore, il se souvient pourtant parfaitement du sentiment de trahison qui l’a envahi lorsqu’il a vu Darcy se pencher pour la première fois au-dessus de Lysander, pour venir poser ses lèvres sur les siennes. Une vision à laquelle il n’avait pas été préparé. Un véritable choc qui avait bouleversé sa vie. Mais forcément, il faut sans cesse que ce soit le même qui attire toutes les convoitises et tous les pardons. Le même pour lequel tout le monde se plie en quatre, sans se poser de question. « Tu crois que la situation est drôle pour moi ? Que tout ça me plait ? Il me parle d’un ton méprisant. Je ne l’ai jamais vu comme ça avec qui que ce soit. » Il redresse la tête, ses prunelles humides rencontrant celles de Darcy. « Je sais que je suis fautif, mais tu ne penses pas que vous me punissez déjà assez, tous les deux ? » Lorcan sait pertinemment que la Ollivander n’est pas en mesure de comprendre les allusions qu’il fait. Car pour lui, il s’agit déjà d’une punition depuis plus de six ans, que de voir la jeune femme courir après son frère. Une punition qui continue encore aujourd’hui, alors qu’elle court derrière le fantôme de Lysander. Mais elle ne connait pas les sentiments que Lorcan nourrit pour elle depuis toutes ces années. A moins que l’aîné des Scamander, ne se soit moqué ouvertement de cela auprès d’elle. Mais il ne pense pas. « Avec moi aussi tu as passé de bons moments. Notre amitié vaut si peu à tes yeux ? Tu lui as écrit des lettres tout l’été, tu lui as plusieurs fois demandé pardon et il continue pourtant à te parler sur un ton méprisant. Tu crois qu’il mérite vraiment ton attention plus que moi ? » Lorcan secoue la tête, furieux à l’intérieur, quand bien même sa voix n’est qu’un murmure. « Tu préfères toujours tout sacrifier pour lui. Je vais finir par croire que notre amitié n’a jamais existé à tes yeux. » Trop tard. Le doute s’est insinué en lui comme un poison mortel, le rongeant entièrement. Et si elle n’avait jamais vu que comme un pantin, un appât destiné à rendre jaloux Lysander, afin de l’attirer vers elle ? La pièce lui apparaît soudainement comme étouffante et Lorcan se trouve obliger de rompre tout contact visuel avec Darcy, pour rejoindre la fenêtre qu’il s’empresse d’ouvrir. Une bouffée d’air pénètre ainsi dans la pièce, venant quelque peu apaiser son âme meurtrie.
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Darcy Ollivander
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptySam 7 Mar - 2:14




   


Darcy & Lorcan
If i lose myself tonight
Le cœur de Darcy s’était serré tandis qu’elle avait vu le jeune homme accuser le coup de l’injustice de ses propos. Elle voyait sur son visage qu’elle avait frappé dans le mille, et surtout qu’elle était allée trop loin. La culpabilité atteint son summum tandis qu’une larme coulait lentement sur la joue du jeune homme pour finalement terminer sa course sur sa main alors qu’il essuyait rageusement la trace de sa faiblesse, de sa honte, et Darcy baissa son regard sur son oreiller, qu’elle tenait toujours contre elle. Si elle avait pu reprendre ses paroles, elle l’aurait sans doute fait à la vue des conséquences, mais il était trop tard à présent, et si Lorcan ne lui en voulait pas avant cela, c’était probablement le cas maintenant. Darcy mordillait sa lèvre inférieure, tique qu’elle avait depuis des années lorsqu’elle s’en voulait, tique qu’il saurait parfaitement interpréter s’il le percevait. « Tu es injuste, Darcy. » Evidemment. Accusation que Lorcan lui avait murmurée, peut-être dans la peur que sa voix ne se brise s’il osait parler à voix haute. Ou alors ce n’était que l’expression de ses pensées, plus pour lui que pour elle. Dans tous les cas, la brune savait bien qu’elle n’était pas juste avec son meilleur ami. Si Lysander l’avait pardonné, sans doute même ils n’en parleraient plus, considérant cela comme quelque chose de passée, peut-être prétendraient-ils simplement que cela n’a jamais eu lieu. Si seulement elle pouvait remonter le temps et tout effacer. Mais le ferait-elle, si elle en avait le pouvoir ? Rien n’arrive jamais par hasard, Darcy en était convaincue, la seule chose qu’elle ignorait, c’était pourquoi ce qui s’était produit avait pu avoir lieu. Ça avait toujours été Lysander, toujours. Il représentait tout ce dont elle avait rêvé étant petite fille, excepté le fait qu’il était de sang mêlé, mais ses origines étaient tout aussi nobles que celles des sang purs, et il les partageait avec Lorcan. Celui-ci n’avait donc rien de plus que son frère, rien qui ne pouvait pousser la jeune femme à tomber dans ses bras. « Tu crois que la situation est drôle pour moi ? Que tout ça me plait ? Il me parle d’un ton méprisant. Je ne l’ai jamais vu comme ça avec qui que ce soit. » Si Darcy n’avait pas aperçu une larme sur la joue du jeune homme quelques instants plus tôt, elle l’aurait giflé. Il osait se plaindre, comme si Lysander était plus affectueux avec elle qu’avec lui. Avec Lorcan au moins, il avait prétendu tout l’été que rien n’était arrivé. Lorcan avait pu, durant quelques semaines, jouir de la compagnie de son jumeau, comme avant. Elle, elle n’avait même pas eu une lettre, même pas un simple mot. Comme si leurs six années de relation n’étaient jamais arrivées. « Je sais que je suis fautif, mais tu ne penses pas que vous me punissez déjà assez, tous les deux ? » Darcy sortit de la contemplation de son oreiller pour relever vers lui un regard agacé. Il fallait évidemment qu’il ramène tout à lui, alors que d’eux trois, il était celui qui était dans la meilleure situation. Certes, son frère était en colère contre lui, mais c’était son jumeau, il finirait indéniablement à lui pardonner. Quant à elle, même si elle était furieuse, elle ne pouvait pas se résigner à le perdre. « Avec moi aussi tu as passé de bons moments. Notre amitié vaut si peu à tes yeux ? Tu lui as écrit des lettres tout l’été, tu lui as plusieurs fois demandé pardon et il continue pourtant à te parler sur un ton méprisant. Tu crois qu’il mérite vraiment ton attention plus que moi ? » Toute la colère que ressentait Darcy s’était alors évaporée à nouveau tandis que la jeune femme était gagnée par l’incompréhension. Qu’est-ce que Lorcan pouvait bien essayer de prouver ? Que voulait-il lui faire comprendre ? C’était bien de la jalousie que Darcy voyait à travers ses mots, de la jalousie envers son frère, et pour la première fois, elle s’autorisa à douter. A douter des sentiments de Lorcan. Oui, ils avaient passé des moments formidables, tous les deux, et oui, il méritait son attention au moins autant que Lysander, mais prenait-il vraiment sa défense face à Lysander ? « Tu préfères toujours tout sacrifier pour lui. Je vais finir par croire que notre amitié n’a jamais existé à tes yeux. » C’était bien de la jalousie, définitivement. Elle n’en doutait plus, son seul doute résignait dans la nature de leur relation. Darcy avait toujours cru qu’il ne la voyait que comme une amie, après tout, il n’avait jamais rien tenté, mais à présent, elle commençait à en douter, et elle ne voulait surtout pas se questionner sur ses propres sentiments si ses doutes s’avéraient être confirmés. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, comme s’il avait compris qu’il en avait trop dit, il s’était levé pour rejoindre la fenêtre, qu’il avait ouverte. Elle avait failli lui lancer un « c’est bon, saute pas », mais elle s’était retenue au dernier moment, craignant de l’offenser. Tout en triturant son oreiller, elle lui avait finalement dit, après de longues secondes : « C’est normal qu’il passe en premier, je l’aime, même s’il me déteste. Ce n’est pas qu’il mérite plus que toi mon attention, on dirait que tu es jaloux, de ton propre frère. » Elle insista particulièrement sur sa dernière phrase, pour lui faire comprendre la gravité de son comportement, et dans l’espoir de le faire réagir pour finalement savoir ce qu’il en était. Darcy hésita quelques instants avant de se décider à reposer son oreiller derrière elle et à se lever, lentement, silencieusement. Elle s’avança ensuite vers lui doucement, d’un pas hésitant, tremblant presque, jusqu’à arriver à ses côtés. Là, elle posa sa main sur le bras de Lorcan, demande silencieuse pour qu’il se tourne à nouveau vers elle. Darcy voulait qu’il la regarde dans les yeux tandis qu’elle lui demanderait enfin d’éclaircir un point important. « Lorcan.. Est-ce que tu avais vraiment bu au point de ne plus te contrôler, ce soir là ? »


   
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MessageSujet: Re: if i lose myself tonight. (darcy)   if i lose myself tonight. (darcy) EmptyLun 9 Mar - 8:00


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S’étant empressé de se réfugier auprès de la fenêtre, qu’il entrouvre pour se blottir dans la brise – rassurante – du soir, Lorcan parvient de nouveau à respirer. Il ne sait pas pourquoi il s’est ainsi laissé emporter, de quelle façon il est parvenu à dire ce qu’il a sur le cœur alors qu’il s’est toujours efforcé de ne rien en faire savoir à Darcy. La jeune femme souffre déjà bien assez, trop même, pour qu’il se laisse aller à en rajouter une couche. Elle a besoin d’être tranquille. Elle a besoin de Lysander. Et c’est bien cette constatation qui fait le plus souffrir le jeune Scamander, alors qu’il ferme les yeux, tentant de ne plus penser qu’à la brise qui vient lui caresser la peau. Occulter le fait que la Ollivander se trouve juste derrière lui, oublier l’amour qu’elle porte à son frère, c’est sans doute le seul moyen qu’il a de ne pas se remettre à pleurer. Jusqu’où peut-il aller, à quel point peut-il gâcher sa vie, pour elle ? Pour eux, même. Il était prêt à tout pour elle, était le plus présent des deux frères mais a été celui mis de côté. Après quoi il lui a fallu tenter de se détacher, de se préserver, mais rien ne s’est passé comme prévu. Tout n’a été que désastres, comme peut en témoigner son choix de cursus. Une vie sacrifiée pour un amour qu’il aura voulu déchu, mais dont il ne parvient pas à se défaire. Un amour pour lequel Darcy doit commencer à avoir des soupçons, étant donné ses précédentes paroles. Au fond de lui, il espère que pour une fois, elle était trop occupée à penser à Lysander pour se rendre compte du sens de ses mots, mais c’est sans compter l’habituelle clairvoyance de la jeune femme, qui semble être en mesure de lire en lui comme dans un livre ouvert – quand elle le souhaite. « C’est normal qu’il passe en premier, je l’aime, même s’il me déteste. Ce n’est pas qu’il mérite plus que toi mon attention, on dirait que tu es jaloux, de ton propre frère. » Jaloux ? Bien sûr qu’il l’est. Si Lorcan a réussi à ne jamais jalouser son frère pour quoi que ce soit, faisant passer son amour fraternel avant tout, c’était avant que Lysander ne se mette à sortir avec la femme qu’il aimait. Et ce, en toute connaissance de causes. Le pire étant que Lorcan se sent coupable d’avoir brisé leur couple alors que son frère n’a jamais semblé éprouver la moindre once de culpabilité à l’idée de briser ainsi son cœur. Choses cruelle que le brun ne parviendra sans doute jamais à lui pardonner, quand bien même c’est lui qui se traine actuellement au pied de son aîné pour que celui-ci daigne lui adresser de nouveau la parole. Décidément, le monde s’avère être ampli d’injustices, a-t-il tout juste le temps de penser avant qu’il ne sente la main de Darcy se poser sur son bras, lui faisant aussitôt rouvrir les yeux alors qu’un frisson lui parcourt l’échine. Il profite du fait de se retourner pour se dégager de ton contact, afin qu’elle ne sente pas la pulsion de son cœur battant la chamade, en posant malencontreusement sa main sur une artère. Il plonge de nouveau ses prunelles dans celles de la Ollivander alors que celle-ci reprend la parole. « Lorcan.. Est-ce que tu avais vraiment bu au point de ne plus te contrôler, ce soir là ? » Le jeune homme déglutit, ouvre la bouche, mais se trouve incapable de dire quoi que ce soit alors qu’il se trouve confronté au regard inquiet de la jeune femme. Comment lui avouer ? Elle ne comprendrait pas, fuirait très certainement. Sa gorge se noue alors que des frissons le parcourent de nouveau. Il a l’impression de se trouver dans une véritable impasse, de laquelle il ne parviendra jamais à sortir. Pourtant, il se trouve bien incapable de lui mentir, préférant éluder la question comme il l’a toujours fait jusqu’à présent. « On en a déjà parlé Darcy... » Bien plus une supplication qu’une véritable affirmation, se rend-t-il compte alors qu’il sent que sa voix flanche au moment d’ouvrir la bouche. Aussi s’empresse-t-il de reprendre la parole afin de ne pas laisser le temps à la Ollivander d’interpréter son ton évasif. « C’est juste que je vois que tu es prête à tout sacrifier pour Lysander alors que lui ne pense qu’à te faire souffrir. Je n’ai pas envie de le voir continuer à t’anéantir. » Ami, juste ce qu’il n’a plus envie d’être. Lorcan ne peut s’empêcher de se maudire de se sous classer ainsi de lui-même, mais il s’y trouve bien contraint s’il veut éloigner les soupçons de Darcy. Pourtant, une part de lui ne peut s’empêcher de se demander ce qu’elle aurait fait s’il avait avoué au lieu d’éluder de la sorte. Après tout, elle a adopté un ton si doux en lui posant la question… Mais c’était de l’anxiété qui se lisait dans son regard. Aussi le jeune Scamander s’interdit de rêver bien plus longtemps. Elle ne veut pas de lui, pas de la sorte. Il l’aurait bien remarqué sinon, depuis le temps. Et à vrai dire, elle ne semble même plus vouloir de lui en tant qu’ami, alors comment pourrait-elle accepter une quelconque aventure en ses côtés. De nouveau, les yeux lui piquent et il se trouve contraint de baisser la tête en direction de ses pieds alors qu’il bredouille : « Je n’aime pas te voir souffrir. » Et il sait qu’il lui donne ainsi l’occasion de s’énerver sur lui, de pouvoir lui reprocher une nouvelle fois ses actes. Mais s’il en a conscience, ce n’est pas pour autant qu’il s’empêche de proférer ces paroles. Après tout, cela lui fera peut-être du bien d’évacuer sa colère sur lui, l’aidera à décompresser au moins durant un temps.  Et Lorcan se trouve être prêt à endurer ce genre de sacrifice. A vrai dire, rien ne pourra être plus douloureux que ce qu’elle a déjà pu lui dire. « Et- et garde bien en tête que je tiens à toi et que je ne veux que ton bien, même si tu penses que je ne suis qu’un connard qui ne fait que te gâcher la vie et en retire du plaisir. Sache que c’est faux. Tu as le droit de me détester, je sais que tu me détestes déjà mais… Je ne suis pas aussi salaud que mon frère. Moi, je ne veux pas ton malheur. » conclut-il tout de même, incapable de se retenir, alors qu’il redresse la tête en direction de la jeune femme.
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