Le 14 juin 2008, la chaumière aux coquillages

WILLIAM ARTHUR WEASLEY. La voix s'écrase sur le murs et fait dangereusement vibrer les vitres de la chaumière. Tu sens la main de Louis se crisper nerveusement contre le tissus de ta robe de sorcière alors que ton père arbore un teint fantomatique. Tes lèvres se pincent. Aucun de vous n'a bougé depuis la furieuse intervention de ta génitrice. Planqué à l'abri d'une table, vous vous resserriez, espérant ainsi échapper à la tempête qui menaçait la maisonnée. Les bruits de pas s'approche, martelant brutalement le sol, masquant le pas léger de ton aînée. Louis laisse échapper un hoquet de stupeur. Tu plaques ta main contre la bouche de ton cadet. C'est trop tard. La nappe se soulève, révélant le visage Furibond de votre mère. Ses orbes azurés sont injectés de sang. Elle pose son regard sur toi. Tu te recules bien davantage. es yeux semblent vouloir sortir de leurs orbites alors qu'un cris strident d'extirpe de ses lèvres. Elle avance son bras pour t'enlever à ces jeux de garçons que tu aimes tant. Tu es bien trop petit pour lutter Elle te redresse et t'examine minutieusement, non sans laissé échapper des cris indignés. Les larmes lui montent aux yeux. Tu grimaces, cherchant ton père à la quête d'un peu de soutient. Je suis désolée mon amour, je me suis un peu laissé emporté. Un peu? Sa voix monte dans les aigu. Tu t’affaisses davantage. Ton regard s'abaisse sur la robe en haillon dont ta mère t'avait vulgairement affublé pour amusé la galerie. Par la culotte de Morgane ce que tu détestais être coincée dans ces beaux vêtements... Même pour faire plaisir à ta mère. C'est une catastrophe. Pleurniche-t-elle. La fin du monde. L’hécatombe. Tu relève ton regard vers Victoire. Belle et fabuleuse Victoire, toujours parfaitement parfaite, toujours a faire ce qu'il faut. Tu arbores une bouille renfrognée alors qu'elle t'attire vers son antre. Tu lances un regard de supplication, mais il ne peut rien pour toi. A la maison, c'est maman qui porte la culotte et c'est toi qui en fait les frais. Merlin seul sait combien de temps elle va encore passer à dompter ta chevelure blondine. Merlin seul sait ce qu'il va te coûter de te retrouver affubler d'une robe. Tu es une poupée alors que tu rêves d'être un petit soldat de plomb.  




Le 24 août 2015, le terrier.

Toi et les tiens aviez rejoins le terrier pour quelques jours. La maison de ton enfance était envahie par les cris et les éclats de voix de cette nouvelle génération Weasley. Au milieu de ce brouhaha, tu te demandais encore comment ta mère avait fait pour vous élever tous les sept. Ils ne vont pas tarder. Tu relèves ton regard vers ton propre père. Il a toujours ce même sourire, apaisant et bienveillant. Tu lui offre un sourire déformé par la nervosité. Cette année est plus particulière que les autres. Cette année, un hibou supplémentaire survolera le terrier pour y déposer une de ces précieuses lettres. Celle de Dominique. Tu ne l'as pas vu grandir. Tu tournes ton regard vers ce petit bout de femme. Tu laisses échapper un soupire face à l'ampleur des dégâts. Elle est tellement belle, trop belle... Et tu crains déjà pour son cœur et les larmes que bien trop de garçon feront couler. Oh tu te laisses bercer d'illusion. C'est le père qui pense, pas l'homme, car l'homme saurait que ce sont les filles dans son genre qui brisent les cœurs et déversent des torrents de larmes. Mais cette fille là, c'est la tienne, alors tu te dois de la protéger de ce monde qui ne tourne plus rond. Tu ne veux pas que le malheur et la souffrance viennent encrasser son existence. Ils sont là. Le cris aigu de victoire s'élève et se répercute dans la maisonnée. Ton aînée pointe une parcelle de ciel où deux volatiles fendent l'air. Les mômes hurlent, accueillant et acclamant l'arrivée de ces précieuses missives. L'une est pour Victoire. L'autre pour Dominique. Ta petite dernière se saisit de l'enveloppe, la portant en triomphe bien haut, au dessus de sa tête. Le reniflement de ta mère se fait entendre. Tu passes ton bras autour d'elle, un sourire niais étirant tes lèvres. Elle se frotte les yeux, émue aux larmes. Tu déposes un baiser sur son front alors que Louis apparaît dans la cuisine, une moue boudeuse déformant ses traits. Tu passes une main dans sa tignasse blonde. Ce sera bientôt ton tour, Loulou. Il hausse les épaule, bougon. Il se cale contre la cuisinière, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon. Dominique sans Louis. Louis sans Dominique. Ce ne sera pas facile, surtout pour lui.



Le 01 septembre 2015, Poudlard.

Dominique Weasley. Ses grands yeux bleus s'extirpent à la contemplation du plafond magique pour venir s'écrase sur toi. L'espace d'un instant, tu crois apercevoir une lueur de dégoût animé ses orbes azurées, mais déjà un sourire malicieux se glisse sur ses lèvres fines. Elle se détache du groupe, gravi les marches et se pose sur le tabouret, ses mains enserrant nerveusement ses genoux. Le professeur chargé des répartitions te pose délicatement sur sa chevelure. La réalité s'éveille et la couche de caramel et de miel s’effrite, te dévoilant le véritable visage de cette petite poupée. Tu te t'attendais pas à cela. Les émotions lui dégoulines par tous les pores. Tu te délectes de cette soif de connaissance et de savoir, tu effleures cette curiosité qui ne demande qu'à être satisfaite. Tu reconnais la fougue et la bravoure des Weasley, mais il y a plus, tellement plus en elle. Elle relève ses yeux vers le sommet de son crane, là où tu trône encore, immobile et silencieux. Elle s'impatiente, mais elle n'a aucune crainte. Gryffondor pourrait sans nulle doute accueillir une élève comme elle, mais tu aspires à autre chose pour elle. Hm... Serdaigle. La joie émane d'elle, de son sourire. Elle se laisse glisser du tabouret, filant jusqu'à la table de son nouveau foyer. On ne s'y attendait pas. Une Weasley qui s'éloigne des rangs des Gryffondor. C'est la première, mais certainement pas la dernière.




Le 14 février 2023, Spinks.

Tu ne la lâche pas du regard. Son rire éclate à nouveau dans le réfectoire alors que les doigts du jeune Zabini effleure ses flans. Elle se relève pour échapper à ses griffes, mais il lui saisit délicatement la main pour la ramener sur le banc. Reste près de moi, Mona. S'il te plait. Mona, pour mon amour. Il l'a toujours appelé ainsi. Il a cette façon de le regarder. Tu pourrais crever pour qu'un jour on te regarde de cette façon, pour qu'il te regarde de cette façon. Mais Dominique, rien ne semble l'émouvoir, rien ne semble l'atteindre. C'est à croire qu'elle ne s'émerveille plus de rien. Pauvre petite fille trop heureuse, trop capricieuse. Tu n'as jamais compris le comportement de cette abomination. Une hybride dont le charme n'a rien de réelle. Non, ce n'est qu'une créature éblouissante et enivrante. Elle se joue de ses artifices... Parce que ce n'est que cela, des artifices. Alors pourquoi cette boule de rage qui te consume les entrailles? Alors pourquoi cette jalousie circule dans tes veines telle un poison, elle s'insinue dans toute les parcelles de ton être, souillant et noircissant ton cœur. Tu la détestes. Tu la méprises. Elle est responsable de ta perdition. La blonde revient sur ses pas, elle se fond sur lui, se laissant couler dans son étreinte. Elle pose son front contre le sien, sa proche si proche de celle du jeune homme qu'elle pourrait aisément l’effleurer. Le monstre rugit en toi et toi, tu frémis, imaginant son souffle qui se glisse délicieusement contre ta peau. Et ses mains fines se glisse sur la mâchoire de celui que tu aimes. Ils se murmurent des mots qu'ils sont les seuls à pouvoir entendre. Tu n'es qu'une spectatrice, tu contemple cette relation atypique avec envie. Il y a quelques choses de malsain dans cette contemplation abjecte... Et pourtant tu ne peux t'y extraire. Tu t'es laissée prendre à son piège. Tu t'es laissées envoûtée par cette beauté néfaste et enivrante. Ce n'est pas lui que tu désires aussi ardemment... C'est elle. Uniquement elle. Par Merlin, qu'elle soit maudite.




Le 03 septembre 2026, Spinks.

Tu étais où? Tu te saisis de son poignet, la forçant à te faire face. Elle plante son regard d'acier dans le tient alors qu'un sourire détestable vient fendre ses lèvres rosées. Elle se dégage de l'étreinte de ta main, mais tu lui saisis brutalement les épaules, venant la repousser contre le mur. Dom n'a jamais eut froid aux yeux, elle n'a jamais eu peur des démonstrations de force, alors elle vient frapper son torse de ses paumes. Casses toi, Jax, je n'ai pas de comptes à te rendre. Par Merlin, il n'y a qu'elle qui puisse te mettre dans des états pareilles. Tu ne supportes plus de l’imaginer dans les bras d'autres que toi. Tu ne supportes plus ce jeu insupportable auquel elle joue depuis bien trop longtemps. Tu pourrais être comme elle. Elle ne te l'a jamais interdit, mais tu n'aimes pas ces autres comme tu l'aimes elle. Tu ne les désires pas comme tu l'as désires elle. Elle te rend dingue. Tous les muscles de ton corps se contractent, essayant de lutter contre l'envie irrépressible de la pousser à nouveau contre ce mur. Elle te rend dingue. Elle te pousse à devenir cette brute épaisse et violente. Par Melin, Mona, je t'aime. JE T'AIME. Je ne le supporte plus. Elle s'attendrit. C'est du moins ce que tu crois. Elle s'approche à nouveau de toi, se glissant dans le creux de tes bras, ses mains se glissent dans ton dos pour t'arracher quelques frissons. Moi aussi je t'aime. Elle te le susurre. Cela sonne délicieusement à tes oreilles. C'est du sucre qu'elle te file pour t'attendrir et éviter une esclandre, pour t'attendrir et retrouver le confort de tes bras. Tu ne sais pas ce qu'elle pense. Tu ne sais pas ce qu'elle a en tête. Ce que tu sais, c'est que, ce que vous avez est réelle. Ce que tu sais, c'est qu'elle t'aime, elle t'aime réellement, elle t'aime mal. Tu t'accroches à cette fille. Tu t'accroches à ce poison. Il serait tellement plus aisée de lui tourner le dos, mais tu ne peux pas, tu n'imagines pas une seule seconde pouvoir te passer d'elle. Tu ne peux même pas lui en vouloir, parce qu'elle ne t'a jamais rien promis. Tu as toujours su ce qu'elle était. Tu la gardes auprès de toi, tout près de toi.

Après maintes épreuves te voilà enfin validé et parmi nous petit membre adoré Si c'est pas la classe. Brefouille. Non de dieu tu écris tellement bien, je suis totalement fan de ta Dominique (nique, nique, s'en allait... bon d'accord, j'arrête ). Puis cette relation avec Zabini, c'est parfaitement parfait, tu la décris trop bien. J'ai beaucoup aimé aussi la façon dont tu as décris l'histoire, le fait que ce soit via d'autres personnes. Bref, je suis heureux de te valider ma belle

Ci-dessous tu trouveras un petit guide de survie afin de s'intégrer totalement. Puis de toute façon, si une chose te chiffonne, n'hésite pas à envoyer un petit mp à un membre du staff qui se fera un plaisir de venir te répondre. Premièrement, si tu veux avoir pleins de petits liens avec les membres du forum, il te faudra créer ta fiche de lien dans la partie adéquate. Si ton personnage fais partie d'un club, il faudra aussi aller te recenser afin d'être dans la liste, c'est par ici que ça se passe. De même, pour que ton personnage ne dorme pas à la belle étoile sous l'aile d'un dragon, il te faudra mieux venir demander une chambre, qui te sera donner au hasard.

Sinon, n'oublie pas de remplir ton profil évidemment, c'est toujours plus joli et ainsi les autres membres peuvent tout de suite avoir une idée. Essaie que ta signature ne déforme pas le forum aussi

Ensuite, tu as la possibilité de te créer un scénario ou te faire une bande de pote dans la banque de liens. Puis, n'hésite pas à faire connaître le forum en votant sur les tops-sites ou en remontant les sujets bazzart et prd. On compte sur toi pour t'amuser

A très vite.