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 lorcan + broke you down to tears.

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CURSUS SPORTIF
Lorcan Scamander
Lorcan Scamander

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MessageSujet: lorcan + broke you down to tears.   lorcan + broke you down to tears. EmptySam 17 Jan - 8:32

lorcan scamander
so i think it's best we both forget before we dwell on it
Lorcan n’a jamais bien compris l’utilité de ce procès à venir. L’annonce de celui-ci lui a même fait l’effet d’une gifle, le révoltant au plus haut point. A quoi bon revenir sur des affaires classées ? Tout cela pour faire passer les anciens membres du ministère pour des incompétents ? Ou cela n’a pour but que d’assouvir quelques fantaisies de quelques uns, regrettant grandement de ne pas avoir participé à des procès ayant marqué l’histoire. Lorcan ne comprend pas très bien ce retournement de situation et se trouve même complètement furieux de s’être vu ainsi mis devant le fait que ces criminels, n’ont pas subi le baiser du détraqueur. Des gens qui le méritaient pourtant amplement. Il espère que ces gens-là ne seront pas libérés. Aucun d'eux.
nom et prénom(s) complets : lorcan scamander. ⌲ âge : vingt-deux ans. ⌲ lieu et date de naissance : le deux mars deux mille quatre, sainte mangouste. ⌲ origine(s) : grande bretagne. ⌲ cursus d'études et année : quatrième année d'études en cursus sportif. ⌲ club dont-il fait partie : club de lecture. ⌲ nature du sang : sang mêlé. ⌲ statut civil : célibataire. ⌲ baguette : bois de châtaignier, ventricule de cœur de dragon, vingt-trois centimètres. ⌲ patronus : un koala. ⌲ ancienne école : poudlard, serdaigle. ⌲ groupe : j'irais bien leur donner une corde. ⌲ crédit(s) : anon@tumblr.
   
Il est passionné par les créatures magiques depuis son enfance. Beaucoup de personnes le considèrent ainsi comme le fier descendant de son arrière grand-père, duquel ils perçoivent souvent des traits familiers sur le visage de Lorcan. Ce dernier devait d’ailleurs suivre un cursus sur les créatures magiques en entrant à Spinks, mais il a changé d’avis au dernier moment. ▲ Attiré depuis toujours par les balais et le Quidditch, c’est tout naturellement qu’il a rejoint l’équipe de Serdaigle, lorsqu’il était à Poudlard. Il suit d’ailleurs un cursus sportif à Spinks, espérant être repéré rapidement par une équipe professionnelle afin de pouvoir partir loin de ses habitudes et pourquoi pas, faire le tour du monde. ▲ Son exemplaire du Quidditch A Travers Les Âges a tellement été manipulé que de nombreuses pages ne sont plus reliées à la couverture, mais il ne s’en déferait pour rien au monde. Il en connait par cœur les écrits. ▲ Son bien le plus précieux est un carnet ayant appartenu à son arrière grand-père, rempli de commentaires de ce dernier, sur les créatures magiques qu’il a pu rencontrer tout au long de sa vie. Il s’agit d’une source d’informations inépuisables, qui inspire grandement Lorcan. ▲ Il rêve d’avoir un écureuil de compagnie, même si son chiot, récemment acquis, est l’une de ses plus grandes fiertés.
   
pseudo/prénom : croco, noémie. ⌲ où as-tu découvert le forum ? sur bazzart, il y a plus de deux ans.  :coeur:  ⌲ personnage inventé ou scénario : scénario de darcyprès. ⌲ un petit mot sur le forum ? je l'aiiime.  :coeur:  ⌲ avatar : nico tortorella. ⌲
   


Dernière édition par Lorcan Scamander le Dim 25 Jan - 7:25, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: lorcan + broke you down to tears.   lorcan + broke you down to tears. EmptySam 17 Jan - 8:32

everything you love and hold so dear
won't really matter when we disappear
La brise vient agiter doucement les feuilles du cyprès sous lequel les deux jeunes enfants attendent impatiemment leurs parents, ne pouvant s’empêcher de rêver ensemble, de leur prochaine visite au Chemin de Traverse. Ils s’époumonent presque, manquant tous les deux de se mettre à trépigner sur place, alors qu’ils se laissent emporter par quelques fantaisies qu’accompagnent forcément les premiers achats pour Poudlard. « Et puis, peut-être qu’on pourra avoir un balai ! Tu crois que les parents seront d’accord ? » s’exclame Lorcan à l’attention de son frère. « Avoir son propre balai est interdit en première année… » réplique Lysander, bien plus rationnel que son cadet, malgré l’excitation qui l’accapare. Lorcan cesse aussitôt de l’écouter, arborant un air légèrement plus bougon, qui finit par s’estomper quelques minutes après leur transplanage sur le Chemin de Traverse. Là, ils passent des heures à flâner de boutique en boutique – le plus jeune ayant d’ailleurs grand mal à sortir du magasin de balais, sans en emporter un avec lui – et à acheter leurs fournitures, avant de parvenir à leur destination finale. La célèbre boutique de baguettes magiques, Ollivanders. La clochette retentit au-dessus alors que Lorcan pousse la porte, suivit de près par son aîné. Ne pouvant s’empêcher de s’émerveiller face aux nombreuses boîtes empilées à perte de vue sur des étagères, il s’approche rapidement du centre de la pièce, sans laisser l’occasion à Lysander de passer le premier. Il lui faut essayer huit baguettes avant, qu’enfin, le bout de celle qu’il tient entre ses phalanges, ne s’illumine d’une forte lueur. Un sourire vient aussitôt prendre place sur ses lèvres alors que son cœur se met à battre à tout rompre. Enfin, sa baguette ! C’est à ce moment-là que Lorcan aperçoit la jeune fille, ayant à peu près son âge, qui le regarde depuis le coin de la pièce. Alors qu’elle rencontre le regard du brun, un sourire s’étend sur ses lèvres. « Tu aimes les animaux ? » lui demande-t-elle alors qu’il s’approche d’elle pour laisser à son frère le loisir de chercher sa baguette, lui aussi. « Oui… » « Et le sport, tu aimes le sport n’est-ce pas ? » réplique-t-elle aussitôt, visiblement enthousiasmée de voir que ses prévisions s’avèrent être exactes. « Comment le sais-tu ? » Charmé par cette nouvelle forme d’instinct magique qu’il ne connaît pas, Lorcan écoute passionnément la jeune fille – qui se présente à lui comme se prénommant Darcy – alors que celle-ci lui conte sa propre personnalité, l’épatant par sa clairvoyance et sa connaissance des baguettes. Comment a-t-elle fait pour lire en lui comme dans un livre ouvert, juste en observant sa baguette ? Lorcan ne saurait précisément le dire, mais il est sûr de se souvenir longtemps de cet échange, dès lors qu’il sort de la boutique de baguettes, juste après que son frère ait enfin trouvé la sienne, laissant la brune derrière lui.

Leurs épaules se frôlent alors que les deux jeunes hommes retiennent leurs souffles, appréhendant quelque peu le moment où ils devront enfin se présenter face au choixpeau magique. Autour d’eux, il ne reste que peu d’élèves de première année. Alors qu’une jeune fille passe pour être envoyée à poufsouffle, il ne reste même plus qu’eux. Et c’est finalement la gorge nouée que Lorcan entend que l’on énonce son prénom. Son estomac se tord alors qu’il se tourne vers son frère, lui tapotant doucement le bras pour le réconforter ; accolade qui lui est chaleureusement rendue avant qu’il ne s’approche finalement de ce tabouret dont il a tant rêvé. Sa gorge se noue alors que l’on place enfin le vieux morceau de tissu magique sur son crâne et qu’il jette un regard sur la salle, passant rapidement sur les quatre tables présentes face à lui, avant de s’arrêter sur Lysander, resté seul debout à côté de l’estrade, ses prunelles rivées sur lui. Leurs iris s’accrochent et ils restent ainsi ce qui apparaît à Lorcan comme de longues secondes, alors qu’il sent que l’angoisse le quitte peu à peu. Adressant un léger signe de tête à l’attention de son frère, il le remercie ainsi de la façon dont il parvient à calmer ses angoisses en le supportant, quelle que soit la situation ; avant de se tourner de nouveau vers le reste de la salle. « Un esprit joueur… Une envie d’apprendre… » commence à énoncer le choixpeau au-dessus de lui, précipitant un frisson le long de son échine. A la fois impressionné par la façon dont les gens parviennent à pénétrer son esprit, et penaud à l’idée que tout le monde sache le faire sauf lui, Lorcan écoute attentivement la description que l’on fait de lui. Une nouvelle fois, c’est à la perfection que l’on parvient à le cerner. « Une bonne connaissance des créatures magiques. Tu ressembles vraiment à ton grand-père. Serdaigle ! » vocifère finalement le choixpeau. Lorcan jette un coup d’œil en direction de son frère, qui lui adresse un sourire, réconfortant. Il se lève, adresse un signe à Lysander en retour, avant de rejoindre la table des serdaigles, qui l’applaudit chaleureusement. Un rire heureux s’échappe de ses lèvres, alors qu’il serre la main aux élèves déjà présents. Mais il ne laisse pas sa joie prendre trop de place, il est trop tôt. Un part de lui n’a pas encore fini de s’angoisser, car son frère est toujours là-bas ; debout sur l’estrade, il s’approche du tabouret. Tournant la tête pour assister à la répartition de son jumeau, il ne remarque même pas la présence de la jeune fille qui était présente chez Ollivanders quelques semaines auparavant. Pour le moment, il n’en a que faire, son jumeau est la seule chose qui compte.

Accoudé à la table des serdaigles, Lorcan ne met pas plus de quelques secondes pour apercevoir le grand duc qui se dirige vers lui. Le rapace, celui de son père, vient se poser sur son avant-bras tendu après avoir effectué quelques battements d’elle pour stabiliser son vol. Aussitôt, le jeune homme vient lui flatter les plumes et lui offrir quelques bequetées de son gobelet de jus de citrouille. Puis, laissant le volatile s’éloigner à nouveau, il ne tarde pas à repérer l’épaisse enveloppe tombée sur ses genoux, sur laquelle deux noms sont inscrits d’une calligraphie féminine. Celui de Lysander et le sien. S’éclipsant aussitôt de la table des serdaigles, Lorcan se dirige vers son frère pour lui montrer la missive. « C’est l’écriture de maman. » souffle-t-il alors que Lysander quitte ses amis gryffondors pour le rejoindre dans le couloir. « Qu’est-ce que ça dit ? » « Je n’en sais rien, je ne l’ai pas encore ouvert. » Lorcan tend l’enveloppe à son frère. Il est le plus âgé des deux – même s’il ne s’agit que de quelques minutes – aussi est-ce à lui de l’ouvrir, quand bien même le rapace est venu la déposer sur les genoux de Lorcan. Lysander prend son temps pour en extirper le morceau de parchemin, avant de le lire silencieusement, sous le regard attentif de son frère. Enfin, alors que Lorcan commence à s’impatienter, il prend la parole. « Ca parle de Newt. » Lorcan hausse un sourcil, incapable de cacher son étonnement. Pourquoi leur envoie-t-on du courrier pour leur parler de leur arrière grand-père défunt ? « Le reste de la famille vient aux vacances de Noël, pour une fête de commémoration, ça va faire vingt-cinq ans. » La gorge de Lorcan se noue alors qu’il pense à cet arrière grand-père qu’il n’a jamais connu et auquel tout le monde le compare. Il n’a eu de cesse de s’entendre dire qu’ils se ressemblent. Sans doute parce que le jeune homme s’avère être passionné par les créatures magiques, au même titre que le célèbre Newt Scamander. « Et qu’est-ce qu’elle attend de nous ? » demande Lorcan, conscient que  cela ne doit pas être le seul sujet de la lettre adressée par leur mère. « Papa veut que tu prépares un discours, pour le grand jour. » Aussitôt, Lorcan se renfrogne quelque peu, ne sachant jamais quoi dire dans ce genre de circonstances. « Tu m’aideras à rédiger un discours ? » finit-il par demander à son frère, se tournant par réflexe vers le plus mature d’eux deux.

La morsure du froid arrache quelques larmes à Lorcan alors que, fièrement dressé sur son balai, plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol, il détache enfin son regard de la jeune femme venue l’encourager dans les gradins, pour rejoindre le centre du terrain de Quidditch. Ce jour est aussi important pour lui, que le jour de la répartition. Jamais il n’a eu autant envie de réussir quelque chose, d’être membre d’une équipe. Passionné par le Quidditch depuis son plus jeune âge, il ne lui a pas fallu longtemps pour être pris de l’envie d’intégrer l’équipe de sa maison. Chose pour laquelle la jeune fille de la boutique Ollivanders l’a beaucoup aidé durant ces dernières semaines, le soutenant même plus que son propre frère. Le jeune homme lâche un soupir alors qu’il tente d’évacuer son stress, serrant un peu plus ses phalanges autour de la batte alors qu’il adresse un signe de tête au capitaine de l’équipe, signe qu’il est près. Celui-ci n’attend pas plus longtemps pour libérer les cognards de la vieille malle de l’école, qui se précipitent aussitôt dans la direction de Lorcan. Le brun accélère alors, volant tout droit sur les cognards, la batte fièrement brandit. Son premier coup destine le cognard à passer à travers l’anneau central des buts, tandis que l’autre propulse la seconde balle enchantée en direction du mannequin tenant lieu d’adversaire. Rassuré par la précision de ses coups, et par le regard de Darcy qu’il sent braqué sur lui – Lysander n’ayant malheureusement pas pu venir, parce qu’il est un gryffondor –, Lorcan s’applique ainsi à taper les cognards de façon toujours plus précise. « Tu penses que je serais pris ? » demande-t-il à la jeune femme, la rejoignant dès sa descente de balai. « Tu as été génial ! » Aussitôt, le visage de Lorcan s’illumine, heureux de se savoir soutenu par la jeune Ollivander. Sa meilleure amie depuis peu, peut-être, mais pas que. Le jeune homme n’a jamais pu ignorer les embardés de son cœur en sa présence. « Si je suis pris, tu seras mon porte-bonheur, Darcyprès. » La jeune femme le dévisage, une moue amusée sur le visage. Nouveau surnom que celui-là. « Darcyprès ? » « Oui, je… On a un cyprès au fond du jardin et j’ai pensé à toi en le voyant pendant les vacances. » avoue-t-il d’une petite voix, ses joues prenant une teinte pourpre. Bien vite, il se trouve obligé de baisser les yeux, pour que la jeune femme ne remarque pas sa gêne, naissant de sentiments inavouables. « Ton porte-bonheur ? Ca me plait bien. » Elle ne relève pas son embarras, ce qui lui fait relever la tête. Son visage se voit aussitôt traversé d’un sourire.

Se laissant tomber à côté de son frère sur la pelouse de Poudlard, Lorcan laisse ses prunelles se balader sur le lac face à lui, heureux d’être enfin tranquille après des semaines de révisions acharnées. Sortant un livre de sa poche arrière, il en présente la première de couverture à son frère. « Regarde ce que papa m’a envoyé ce matin. » Le visage de Lysander se tourne vers lui. « Les carnets de Newt ? » Le brun hoche la tête, ravi. « Il a pensé que ça pourrait m’être utile, pour l’année prochaine. » Déjà excité à l’idée d’intégrer Spinks dans le cursus créatures magiques, Lorcan ne peut s’empêcher de considérer ce cadeau comme une véritable bénédiction. Rempli de notes de son arrière grand-père, ce carnet est une base de travail inestimable, ayant fait le tour du monde et réunissant des informations rares, certaines ne faisant même pas l’objet de parution dans un livre. « Tu savais que… » Lorcan ne finit pas sa phrase. Tournant la tête, il constate l’arrivée de Darcy. Il y est bien obligé, puisqu’elle se trouve en train d’embrasser passionnément son frère. Bouche bée, le jeune homme sent son estomac se serrer et sa gorge se nouer alors qu’il contemple, perdu, Lysander embrasser la femme qu’il aime. Il se trouve incapable de dire quoi que ce soit, jusqu’à ce qu’ils mettent fin à leur étreinte et qu’ils tournent, dans un même mouvement, leurs visages vers lui. « Vous… Vous êtes ensemble ? » Il balbutie stupidement. Bien sûr qu’ils sont ensemble et il n’en a rien su. Depuis combien de temps le sont-ils ? Il ne peut même pas le dire. Un âpre sentiment de trahison s’empare de lui alors que son cœur s’alourdit. « On dirait bien. » ironise son frère. Lorcan tourne aussitôt son visage en direction de Lysander, blessé. Son frère savait, savait qu’il aimait Darcy depuis un moment à présent. Et pourtant, cela ne l’a pas empêché de sortir avec elle. « Eh bien félicitations ! » s’exclame Lorcan, tentant de sourire aux deux jeunes gens. Chose qu’il parvient à faire d’une bien piètre manière. Encore dérouté, perdu et grandement attristé, il finit par se relever, son semblant de sourire toujours collé sur son visage, alors qu’il fuit le regard de son frère. Il est tout autant incapable de regarder Darcy, ne faisant que contempler un point, loin derrière eux. « Eh mais j’ai oublié ! J’ai un entraînement, je vais être en retard ! » Et peu importe si la saison des matchs de Quidditch est terminé, que son excuse ne vaut rien. Lorcan tourne les talons et s’éloigne en direction du stade, se laissant guider par ses pas, blessé.

Assis à la table de la cuisine de la maison familiale, les avant-bras fermement posés sur la table et la tête penchée vers l’avant, Lorcan s’évertue à ne pas écouter ce que ses parents lui vocifèrent. Créant un mur entre eux et lui, il laisse ses pensées vagabonder ailleurs, quand bien même cela lui fait plus de mal qu’autre chose. Malheureusement pour lui, son paternel ne tarde pas à voir qu’il a l’esprit ailleurs. Il ne tarde pourtant pas à sentir des phalanges se serrer autour de son col, alors qu’il sent qu’on le soulève – difficilement – du sol. Ainsi mis sur pieds par son père, Lorcan ne peut s’empêcher de sortir de ses gonds. « Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait que je ne suis pas mon arrière grand-père ?! » hurle-t-il, un silence s’abattant sur la pièce à peine sa voix s’est-elle tût. Serrant les poings, il défie ses parents du regard. « Si je veux faire le tour du monde, ce n’est pas pour étudier des bestioles ! Je veux pouvoir vivre ma vie à fond, me changer les idées sur un balai ! » continue-t-il alors qu’il s’écarte brutalement de son paternel, obligeant celui-ci à le lâcher afin de reculer de quelques pas. « Mais c’est pour toi qu’on dit tout ça… » « Vous dites ça pour vous ! » s’emporte-t-il à nouveau, incapable de se calmer. « Lorcan, tu n’agis pas comme un adulte réfléchi ! Le quidditch, tu t’en lasseras, tu deviendras rapidement trop âgé pour continuer et tu feras quoi après ça ? » Son père commence à hausser la voix, lui aussi. A côté, sa mère cache son visage, inhabituellement soucieux, derrière ses mèches blondes. Une telle scène n’aurait jamais vu le jour en temps normal, dans la maison des Scamander. Mais Lorcan a choisi de cesser d’écouter sa raison, choisissant de changer d’orientation au dernier moment.  Laissant tomber les créatures magiques qu’il a pourtant longtemps chéries, pour s’orienter vers une carrière sportive, espérant être repéré par une équipe durant ses études et pouvoir quitter le plus rapidement possible le Royaume-Uni. Pourquoi il cherche ainsi à fuir ? Il ne le sait pas très bien lui-même, mais l’envie de partir en est devenue obsessionnelle au fil des jours. « Dans ce cas, je me débrouillerai comme je pourrais, vous ne serez responsables de rien. » finit-il par trancher en apercevant la silhouette de Lysander dans l’encadrement de la porte, son cœur se serrant une nouvelle fois à la vue de ce profil si familier – sentiment complètement nouveau et déroutant que celui de se sentir mal en la présence de son jumeau. Agrippant rapidement sa veste, il finit par tourner les talons afin de se précipiter vers l’extérieur, tournant le dos à cette famille, à ce frère qui lui a fait tant de mal.

Le regard perdu dans le vide, Lorcan n’a de cesse de se demander comment tout cela a pu arriver. Comment il a ainsi pu se laisser submerger par ses émotions, au point d’ainsi profiter de la situation. Pourtant, il ne peut s’empêcher de se rappeler qu’elle lui a rendu son étreinte et que, bien vite, elle lui a rendu son baiser. Simple geste qui a suffit à faire palpiter son cœur, comme autrefois. Une larme roule le long de sa joue, tombe de son menton. Tout est allé trop vite. Mais il n’a pas le temps d’y réfléchir plus amplement, déjà, la porte s’ouvre face à lui et il bondit sur ses pieds pour faire face à Lysander. « Lysander, s’il te plait ! » s’exclame-t-il d’une voix implorante. « Parle-moi ! » Lorcan ne reçoit qu’un coup d’épaule de son frère, qui le bascule en passant non loin de lui, trainant ses bagages dans le couloir pour quitter sa chambre d’étudiant. Seul un grognement sort de derrière ses lèvres pincées. Il est visiblement peu enclin à parler à qui que ce soit et surtout pas à Lorcan. « C’était un accident ! Un excès de whisky pur-feu ! Elle n’y peut rien ! Je n’y peux rien non plus. C’est… C’était une maladresse. » Lysander ne lui adresse pas le moindre regard, se contentant de jeter un coup d’œil dans sa chambre avant d’en fermer la porte, la claquant brutalement. Il reste là durant un instant, la main posée sur la poignée, le visage face au battant de bois. Lorcan commence par attendre, un silence s’étant installé dans le couloir désert. Puis, posant sa main sur l’épaule de son frère, il l’oblige à se retourner. « Lysander, s’il te plait, excuse… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que déjà, il se retrouve propulsé contre le mur, son crâne claquant contre le béton recouvert d’une peinture beige. Son œil le lance, là où un coquard recouvre déjà la partie de son visage ayant reçu le poing de son frère, la veille. Il s’attend même à recevoir un nouveau coup, mais Lysander reste étonnamment calme, le visage fermé. « Je n’ai pas envie de te parler. » tranche-t-il d’une voix dure. « Mais on fera semblant, semblant que tout est comme avant. Pour les parents, pour la famille. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre souffre à cause de tes conneries. » Lorcan déglutit, accusant le coup. Bien sûr, ses parents seraient blessés de voir les jumeaux ainsi divisés. Et Lysander considère que ses bêtises, à commencer par son changement soudain d’orientation, ont suffisamment duré. « Compris ? » finit par demander l’aîné d’une voix ferme. Lorcan secoue positivement la tête. « Compris. » A peine a-t-il lâché ce simple mot que son frère tourne les talons pour s’éloigner dans les escaliers de l’université, le laissant là. La gorge nouée et le cœur lourd, le brun se frotte l’arrière du crâne et reste là, penaud.

   
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