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 Darcy ❅ Never seen you fall so hard.

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CURSUS ENCHANTEMENT
Darcy Ollivander
Darcy Ollivander

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MessageSujet: Darcy ❅ Never seen you fall so hard.   Darcy ❅ Never seen you fall so hard. EmptyDim 11 Jan - 1:02

Darcy Cedrella Ollivander
And you're the fool I'm just as well I hope it gives you hell
Dès qu'il a été annoncé qu'un procès se tiendrait pour revoir les cas des plus grands criminels encore vivants, Darcy avait tout simplement cru à une blague. A quoi bon examiner à nouveau leur peine ? Elle a peur qu'ils profitent de l'occasion pour s'enfuir, pour faire monter la haine à nouveau, ou que le ministère perde à nouveau la tête en les laissant s'échapper, croyant stupidement à leur soi-disant repenti. Darcy n'a jamais été contre le gouvernement ni haineuse envers les acteurs d'une guerre passée, n'y ayant pas participé, mais son père lui a raconté ce qui était arrivé à son grand-père, torturé à cause de leur savoir, de leurs secrets, et tout cela avait bouillonné en elle pour faire apparaître un sentiment nouveau : la haine. La haine de ces vieillards qui auraient dû recevoir le baiser du détraqueur des années plus tôt, la haine pour ces gens comme le directeur de Spinks, qui étaient trop jeunes pour vraiment comprendre la guerre dans laquelle ils se battaient, et la haine pour leurs descendants, pas plus impliqués qu'elle et pourtant bien plus impliqués qu'ils ne le voudraient.
nom et prénoms complets : Darcy Cedrella Ollivander ⌲ âge : vingt-deux ans ⌲ lieu et date de naissance : dans la maison familiale, située non loin de Londres, un certain 16 mai 2004  ⌲ origines : anglaise par son père et irlandaise par sa mère ⌲ cursus d'études et année : le cursus enchantement a été une évidence pour Darcy, elle qui adore faire des expériences et créer des choses. Elle est actuellement en 4e année. ⌲ club dont-il fait partie : elle a rejoint le café lecture peut après son arrivé à Spinks, grâce à un ancien camarade de Serdaigle qui l'a parrainée. ⌲ nature du sang : pur, les secrets de la magie et donc de la création des baguettes doivent rester entre les mains des vrais sorciers. ⌲ statut civil : célibataire ⌲ baguette : c'est une baguette de cyprès qui l'a choisi, lui valant le surnom de "Darcyprès" auprès de certain. Elle mesure 26,75 centimètres et contient un ventricule de coeur de dragon. ⌲ patronus : un comtois ⌲ ancienne école : Poudlard, dans la maison Serdaigle ⌲ groupe : J'irais bien leur donner une corde ⌲ crédits : kristinarph et tonsofgifs
N’a jamais passé son permis de transplanage – a des pressentiments qui se révèlent presque toujours êtres vrais – malgré l’impression d’assurance qu’elle envoie, elle a des difficultés à savoir ce qu’elle veut vraiment dans la vie - s'amuse parfois à envoyer des objets enchantés à des moldus pour voir leurs réactions mais n'est toutefois pas une anti moldu - n'est jamais monté sur un balai ou toute autre chose volante - elle préférerait inventer des objets magiques plutôt que de faire des baguettes mais prétend le contraire juste pour donner des cheveux blancs à son père - a une passion pour les hippogriffes mais n'en a jamais approché un.
pseudo/prénom : Iris ⌲ où as-tu découvert le forum ? sur bazzart, il y a très longtemps :coeur:  ⌲ personnage inventé ou scénario : inventé ⌲ un petit mot sur le forum ?  :ballon:  ⌲ avatar : Sarah Bolger ⌲


Dernière édition par Darcy Ollivander le Dim 25 Jan - 4:43, édité 7 fois
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CURSUS ENCHANTEMENT
Darcy Ollivander
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MessageSujet: Re: Darcy ❅ Never seen you fall so hard.   Darcy ❅ Never seen you fall so hard. EmptyDim 11 Jan - 1:03

Just so you know
This feeling's taking control.
Ce jour-là, Darcy s’était réveillée anormalement tôt, afin d’être sûre de ne pas louper le départ de son père. Même s’il lui avait promis, avec lui, elle n’était jamais à l’abri d’un « oubli » qui reporterait l’événement tant attendu au lendemain. Ainsi, il sortait à peine du lit que la petite fille était déjà habillée et à peu près coiffée, attendant assise dans l’escalier donnant sur la porte d’entrée. Bien qu’elle n’avait que huit ans, son père lui avait promis qu’il la laisserait venir avec lui au magasin pour trouver sa baguette, et pour elle, c’était le moment le plus important de sa vie. Après tout, ses pouvoirs s’étaient manifestés depuis plus de deux ans, alors pour Darcy, il était stupide d’attendre encore trois longues années. Elle était prête. Enfin, son père fut prêt, et ils passèrent par la cheminée pour se rendre sur le Chemin de Traverse, Darcy ayant la fâcheuse manie de vomir après chaque transplanage. Tandis que son père ouvrait la porte de la boutique, Darcy regardait partout autour d’elle, mais dès que son père rentra, elle se précipita à l’intérieur, comme si elle craignait qu’il ne referme la porte devant elle. « Ça sera une boîte rouge. » elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait dit cela, mais elle le sentait. En regardant toutes les boîtes de la boutique, Darcy se sentait attirée par ces boîtes couleur sang, qui semblaient l’appeler. « Tu es sûre ? » Ce n’était pas son père qui mettrait en doute ses intuitions, puisque c’était ce qu’il appelait le gène Ollivander. Elle avait acquiescée, sûre d’elle. « Je crois que c’est l’une des boîtes du bas. » Son père l’avait regardé, un petit sourire aux lèvres. « Souviens-toi, c’est la baguette qui choisit son sorcier Darcy, pas le contraire. » Agacée, elle s’était dirigée vers les baguettes aux boîtes rouges, décidée. « Je sais bien, mais elle m’appelle, tu ne l’entends donc pas ? » En remettant en doute les compétences de son père, Darcy savait qu’il n’essaierait plus d’intervenir, préférant la voir se tromper que de mettre en cause ses talents de fabricant. Elle avait alors attrapé la boîte la plus à droite dans le deuxième étage de boîtes. En l’ouvrant, elle avait découvert une baguette particulièrement fine, d’un bois très clair, décoré de minuscules flocons de neige. Darcy sentait de la chaleur émaner de la baguette avant même qu’elle ait posée sa main dessus, et à peine l’avait-elle effleurée que la baguette s’illuminait d’une lumière blanche scintillante. « Bois de cyprès, elle mesure 26,75 centimètres et contient un ventricule de cœur de dragon. » Darcy avait longuement observé sa baguette magique avant de répondre simplement à son père : « Je sais. »

« La taille minuscule du Vivet alliée à sa remarquable agilité en vol et à sa faculté d’éviter les prédateurs en faisait un.. Eh ! Tu m’écoutes ? » Assise sur un canapé de la salle commune des Serdaigle, Darcy donna un léger coup de livre sur la tête de Lorcan, assit sur le tapis, le dos contre le canapé, près des jambes de Darcy. Dans un sursaut, il s’était retourné vers elle, se redressant quelque peu. « Darcy ! » La jeune fille lui adressa un sourire angélique. « Tu t’endormais, ne nies pas, tu fermais les yeux, et ne vas pas me faire croire que c’est juste le son mélodieux de ma voix qui t’endors. » En vérité, il était dos à elle au moment de l’action, et elle n’avait donc pas pu voir son visage, mais elle en avait assez de lire et avait envie de faire une pause. « Tu sais que je connais ce bouquin par cœur ? » qu’il lui avait rétorqué, un sourire moqueur fièrement collé sur le visage. « Fais pas ton malin, c’est pas parce que tu es batteur que tu dois ignorer ce qui concerne les autres postes ! » Darcy avait légèrement ignoré la réplique de Lorcan. Bien sûr qu’elle était au courant, mais elle savait également qu’il aimait qu’elle lui lise à nouveau, sinon il ne dirait pas qu’elle est son porte-bonheur. C’était leur rituel à eux, chaque veille de match, elle lui relisait Le Quidditch à Travers Les Âges tandis qu’il astiquait son balai dernier cri, un cadeau de ses parents pour son entré dans l’équipe. Le lendemain, elle irait au milieu des Serdaigle pour l’acclamait, et elle crierait plus fort que les autres, pour qu’il sache qu’elle était là et qu’il ne devait pas la décevoir. « Un jour, je te fabriquerais un balai génial avec baguette magique intégrée, et il t’éjectera en plein match si tu es méchant. » Il avait ri de bon cœur, sachant très bien les difficultés de son amie à décider si elle devait oui ou non suivre les pas de son père dans la création de baguettes. « J’adorerais, Darcyprès. » L’usage de ce surnom lui avait valu une moue boudeuse de la jeune femme. « Tu pourras en avoir un en cyprès, si tu veux, mais je ne crois pas que ce soit un bois pour toi. » Elle prit l’air mystérieux qu’elle se réservait lorsqu’elle parlait des baguettes magiques et de tout ce qui était en rapport avec, sachant très bien que ces connaissances fascinaient son ami. « Pourquoi cela ? » Elle avait souri avant de lui répondre : « Juste un pressentiment. » Il avait haussé les épaules. Lorcan avait appris à ne jamais remettre en cause les pressentiments de Darcy. « Continue à lire pour moi, Darcyprès. » Il s’était à nouveau retourné et adossé au canapé, laissant sa tête reposer contre les jambes de Darcy. « Tu vas encore t’endormir, Scamander. » Lui avait-elle répondu en riant. « Lis ! » Après avoir levé les yeux au ciel dans un mélange d’amusement et d’exaspération, la jeune Serdaigle avait repris sa lecture.

« Eh Ollivander ! Ton père a refusé de vendre une baguette de mélèze à mon petit frère, c’est pas normal, vous savez pas que le client est roi ? » Darcy rentrait au château après son cours de soins aux créatures magiques lorsque cette voix l’avait interpelé. Agacée, elle s’était retournée pour voir une élève de Serpentard encadrée par deux de ses camarades maléfiques. « Oh, ça doit probablement être parce que la baguette ne voulait pas d’un gros lâche, c’est dommage pour lui, mais tant mieux pour elle ! » Après un léger sourire moqueur, Darcy s’était retournée pour repartir, elle n’avait pas envie de perdre du temps à remettre en place une fille qui devait sans doute s’ennuyer pour venir importuner ainsi les gens. « Pas si vite ! » Et avant que Darcy ait pu faire quoi que ce soit, la Serpentard avait sorti sa baguette, rapidement imitée par ses acolytes. « On fait moins la fière maintenant ? » Darcy n’eut pas le temps de répondre. En un éclair, les trois Serpentard étaient au sol. La jeune fille leva les yeux et chercha du regard son sauveur, qui accourait déjà vers elle. Darcy sourit en voyant Lysander courir vers elle, mais il ne se stoppa pas en arrivant à sa hauteur. Elle sentit sa main attraper la sienne, à la fois doucement et fermement, pour finalement l’entrainer à sa suite. Ils rentrèrent dans le château, montèrent plusieurs escaliers, coururent le long de plusieurs couloirs, sans parvenir à distancer les Serpentard, qui s’étaient vite libérés. Et puis, Lysander s’arrêta devant une petite porte, qu’il ouvrit précipitamment avant de pousser Darcy dedans et s’y cacher lui-même. Elle verrouilla la porte à l’aide de sa baguette et leva les yeux vers Lysander, le souffle court. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle souriait, et son cœur battait bien trop vite pour que ce ne soit qu’à cause de la course. Il tenait toujours sa main dans la sienne, et elle n’avait aucune envie de s’en détacher. Elle aurait voulu se mettre sur la pointe des pieds pour enfin l’embrasser, mais elle voulait qu’il fasse le premier pas. Elle avait trop peur que ses sentiments ne soient pas réciproques. Pourtant, dans leurs échanges de regards, elle sentait quelque chose de fort, mais elle n’arrivait pas à être sûre, à prendre le risque. Il n’y avait plus aucun bruit dans le couloir, aussi, elle se décida finalement à prendre la déchirante décision de détacher son regard de lui, et récupérer sa main pour pousser la porte du placard après l’avoir déverrouillée d’un nouveau coup de baguette. La lumière aveuglante des couloirs finit de briser leur bulle, et après un sourire, elle lui murmura un timide « Merci. » avant de se détourner et de repartir lentement, avec l’espoir vain qu’il ne l’a rattrape pour l’embrasser.

Dans un éclat de colère, Darcy se leva de la chaise qu’elle occupait, si violemment que la chaise tomba. « Darcy ! » Le cri furieux de son père accompagné de son poing qui claqua bruyamment sur la table fit sursauter la jeune fille, qui redressa la chaise d’un coup de baguette magique, les larmes aux yeux. « Mais c’est injuste ! La création de baguettes ne l’intéresse même pas ! Et toi tu veux tout lui donner juste parce qu’il a la même connerie que toi entre les jambes ! » La gifle violente qu’elle reçue, elle ne l’avait pas vu venir, et pour cause, elle venait de son frère lui-même. Petits, ils s’entendaient plutôt bien, et puis, en grandissant, Darcy avait commencé à percevoir des signes montrant la préférence de son père pour son fils, et lui aussi, le rendant petit à petit insupportablement sûr de lui. Il pouvait transmettre le nom des Ollivander, elle non. Peu importe leur motivation ou leur talent, pour leur père, c’était déjà décidé, seul son fils reprendrait la boutique. Ses sœurs pourraient au plus aider. « Pour qui tu te prends ? Si tu continues ainsi, tes enfants ne seront même pas de sang pur, comment veux-tu que je te fasse confiance pour cela ? » Les larmes de Darcy redoublèrent tandis qu’elle entendait son frère ricaner. C’était donc cela, elle osait aimer un sang mêlé. Elle connaissait et adoptait le point de vue familiale selon lequel les plus grands secrets de la magie, qui pour eux, résidaient dans la fabrication des baguettes magiques, devaient rester aux mains des sang purs, mais elle ne pensait pas que cela valait aussi pour un sorcier venant de la famille de Newt Scamander. Lysander était autant sorcier qu’elle, et ça la tuait que son père soit aveugle à ce point là. « Serait-ce différent si j’étais avec un sang pur ? » Pour la première fois de la conversation, elle ressentit une certaine satisfaction en voyant que son père n’arrivait pas à répondre. Evidemment, cela serait la même chose, Lysander n’était qu’une excuse. « C’est bien ce que je pensais. Je vais faire ce cursus d’enchantement. Qui sait, je partirais peut-être dans la fabrication de balais ou je ne sais quoi, mais saches une chose, tu n’es pas le seul à pouvoir fabriquer et vendre sous le nom d’Ollivander. » Cette menace, elle ne savait même pas elle-même si elle pourrait être sérieuse un jour, et cela lui brisait le cœur de devoir sortir ces mots, mais jamais elle ne laisserait qui que ce soit lui dicter ce qu’elle pouvait ou non faire de sa vie. Aussi, elle sortie de la maison, claquant la porte au passage.

Pour la troisième fois, Darcy revint vers son miroir pour s’observer longuement. Chaque détail devait être parfait, même si Lysander lui avait dit que ses parents se moquaient bien qu’elle vienne sur son trente-et-un ou non. Pour elle, c’était important. Cela faisait déjà un an et demi qu’elle était avec Lysander, et bien qu’elle n’envisageait même pas de lui présenter ses parents puisqu’elle savait que cela se passerait mal, c’était primordial pour elle que les parents de Lysander l’acceptent. Elle finit par décider que sa robe rouge orangé était parfaite pour l’occasion, et rajouta à la dernière seconde un chapeau blanc. D’après Lysander, sa mère aimait les chapeaux. « Tu veux que je te dépose en transplage ? » Cette voix désagréable disant des propos tout aussi désagréable était celle de son frère, évidemment, qui ne manquait jamais une occasion de se moquer d’elle. L’ignorant, elle descendit jusqu’à la cheminée, pris une bonne poignée de poudre de cheminette, et apparue presque aussitôt dans le salon des Scamander. Aussitôt, Lysander s’était précipité pour l’embrasser avant de la présenter à ses parents, qui la prirent à tour de rôle dans leurs bras, la mettant tout de suite à l’aise, au début, du moins. Quand elle alla finalement saluer Lorcan, elle rougit violemment en entendant Luna Scamander reprendre la parole. « C’est amusant, j’ai toujours cru que tu finirais au bras de Lorcan. » Elle ne semblait même pas réaliser que ses paroles pouvaient être gênantes pour au moins trois personnes dans la pièce, et elle s’excusa pour aller faire du thé dans la cuisine. Darcy la suivit aussitôt, voulant à tout pris quitter l’atmosphère lourde du salon. « Vous avez deux fils formidables, mais ça a toujours été Lysander. » Elle décela un sourire étrange sur le visage de la mère de famille, sans réussir à l’interpréter. Darcy attendit quelques instants, mais réalisa rapidement que expliquer ce qu’elle voulait dire n’était pas dans les intentions de Luna. En retournant au salon, c’est cette fois le père des jumeaux qui la pris à part. « Ne vous en faites pas pour ma femme, elle se fait simplement beaucoup de soucis. Vous êtes très bien avec Lysander. » Souriant, Darcy s’était à nouveau éclipsée pour se glisser aux côtés de Lysander.

La troisième année de Darcy à Spinks se terminait déjà dans une joyeuse fête bien arrosée et depuis plusieurs heures déjà, la jeune femme n’était plus vraiment maîtresse de ses pensées ni de ses actes. Adossée contre un mur donc le soutien lui était indispensable, Darcy se laissait doucement aller au rythme de la musique près de Lysander, qui tenait bien mieux l’alcool qu’elle. Son verre vide à la main, elle embrassait doucement Lysander, attendant avec impatience un slow où elle pourrait s’agripper à lui pour ne pas tomber. Soudain, elle sentit une main lui retirer son verre, et automatiquement, elle repoussa Lysander pour voir qui était son voleur. « Lorcan ! » En l’entendant, on aurait pu croire à une petite fille voyant arriver son oncle préféré. « C’est mon verre tu sais ? » Elle tenta de le reprendre mais perdit l’équilibre et Lorcan lâcha le verre pour la rattraper au vol. « Oups ! » Agrippée à Lorcan, elle regarda au sol où son verre s’était brisé. « Je vais t’en chercher un nouveau. » Elle tourna cette fois la tête vers Lysander, qui l’embrassa sur la joue avant de partir. « Merci mon sauveur ! » lui avait-elle crié tantis qu’il s’éloignait à travers la foule en riant. Elle se blotti ensuite dans les bras de Lorcan, prise d’une soudaine nausée à force d’avoir gesticulé. Il avait alors attrapé ses bras pour la remettre sur ses jambes, et sans qu’elle réalise vraiment ce qu’il lui arrivait, il lui déposait un baiser sur les lèvres. Elle enroula ses bras autour de son cou, prolongeant le baiser de longues secondes. Un nouveau verre se brisa, éclaboussant celui qui le tenait, mais c’était le dernier de ses soucis. Darcy sentit que Lysander s’arrachait à leur étreinte, mais en rouvrant les yeux, elle vit que c’était Lorcan qui s’éloignait d’elle, et Lysander qui le frappait violemment. Elle compris trop tard qu’elle embrassait le mauvais frère, et cette prise de conscience la dessaoula immédiatement. Elle porta sa main à ses lèvres, autant sous le choc de ce qu’elle venait de faire qu’à cause de ses nausées qui revenaient en force. Elle eut finalement le courage de lever les yeux vers l’homme qu’elle aimait. « Lysander.. » mais dans son regard, elle ne trouva que de la haine. « C’est terminé, Darcy. Quoi qu’il arrive, je ne reviendrai jamais vers toi. » Elle aurait pu lui dire qu’elle ne ressentait rien pour Lorcan, qu’il était le seul qu’elle pourrait jamais aimer, mais elle savait que cela ne servirait à rien. Il avait été parfaitement clair. Darcy s’effondra au sol, incapable d’obliger ses jambes à la soutenir une seconde de plus. Il était parti, et il ne lui restait plus rien. Elle pleura longtemps au sol, se moquant bien de ceux qui pouvaient la regarder. Elle finit par s’endormir sur le sol froid, et se réveilla plusieurs heures plus tard dans son lit, sans savoir comment elle était arrivée là. Elle s’en fichait, plus rien n’était important.

Jamais Darcy n’avait autant appréhendé une rentrée. D’habitude, elle était contente de retrouver ses amis et surtout Lysander, mais cette année, elle savait que tout serait plus amère. Il l’avait jamais répondu à ses lettres, mais qui pouvait l’en blâmer ? Et voir son propre père se réjouir de son malheur était le pire de tout. Elle aurait voulu ne jamais retourner à Spinks, mais il avait refusé qu’elle arrête ses études pour travailler à la boutique. Pourtant, elle avait largement les compétences. Enfin, elle avait décidé de se montrer digne, et de prétendre que tout allait bien, qu’elle avait oublié. Comme si deux mois pouvaient suffire à oublier quatre ans et demi de relation. Elle avait passé son été à jeter des sorts à tout ce qu’elle trouvait dans l’espoir de se distraire, mais rien n’avait été à la hauteur, aussi, elle était presque pressée de retourner en cours. En arrivant, son regard fut aussitôt attiré par Lysander, mais toutes ses bonnes résolutions l’avaient abandonné, les larmes lui montaient aux yeux, et elle se sentait incapable d’aller vers lui. Et puis, elle vit Lorcan qui, lui, vint vers elle tandis qu’elle aurait préféré qu’il s’en abstienne. « Salut, Darcyprès. » Elle aurait voulu le gifler. « Ne m’appelle pas comme ça, seul mon meilleur ami en a le droit, pas celui qui a gâché ma vie. » A voir son visage, elle compris avec satisfaction que sa réplique avait eu un effet pire que la gifle qu’elle aurait pu lui donner. « J’avais bu autant que toi ! Je ne voulais pas.. » Ses fausses excuses énervèrent encore plus Darcy. Elle avait besoin qu’il soit le coupable dans l’histoire. C’était son seul espoir d’un jour se faire pardonner par Lysander. « Tu ne voulais pas quoi ? » Son regard se fit brutalement plus dur, et Darcy craint un moment d’être allée trop loin dans son énervement. « Je ne voulais pas gâcher ta vie. Mais tu sais, tu n’es pas la seule à avoir beaucoup perdu ce soir là. J’ai perdu mon frère jumeau, mon meilleur ami ! Il ne me parle pas plus qu’à toi. Et je t’ai perdu toi aussi, ce qui n’est pas mieux. » Dans sa voix, Darcy ressentait autant la douleur que la colère, et pour la première fois depuis la soirée, elle se prit à imaginer les choses du point de vue de Lorcan. Sa situation n’était pas plus enviable que la sienne, au contraire. Elle sentit son cœur se serrer, et elle aurait voulu lui montrer qu’elle le soutenait, mais elle était incapable de faire un pas vers lui. « Tu m’emmerdes, Scamander. » Un mélange de rire et de sanglot avait accompagné sa réplique. Non, il ne l’emmerdait pas à cause de ce qu’il avait fait, ou à cause du fait qu’il venait lui parler, mais bien parce qu’il était lui, et qu’entre eux, c’était trop fort pour être brisé. Il dû le comprendre, et il ouvrit ses bras, dans lesquels elle ne se fit pas prier pour venir se blottir.

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